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Les dix premiers petits kilomètres depuis longtemps...

Nos pas nous emmènent invariablement vers la rigole du Noirieu, point de départ de nos sorties pédestres.

Pixelle est dans les starting-blocks, bientôt direction Morcourt par les champs et retour par le chemin vert.

Profitant du temps restant sur notre sortie autorisée de 3h (attestation de déplacement dérogatoire "covid-19" !!!) nous prenons ensuite la direction d'Essigny via le sentier Robert Cassol.

Une rencontre majestueuse.

La pureté de leur plumage blanc et leur envergure imposante en font les souverains du plan d’eau. Une apparence angélique doublée d’un calme olympien cachent un caractère bien trempé. J'en ai fait l'expérience l'an dernier avec les cygnes du parc du château, une croûte de pain dure était devenue mon laissez-passer quotidien pour contourner l'étang.

Elles étaient là par centaines, posées sur la terre fraîchement retournée. A mon arrêt soudain sur le bas côté de la route, la nuée d'oiseaux s'est malheureusement envolée. La photo est prise sur la D33 entre Bellenglise et Vermand, aux environs du cimetière militaire allemand.

J'ai bien regretté de n'avoir eu le temps de réaliser d'autres clichés...

La mouette n'est pas un oiseau côtier. Ou plutôt n'est plus : " Ça date des années 70-80, indique l'ornithologue Jean-Charles Tombal. À cette époque, la population européenne de mouettes a explosé. Et elles ont eu beaucoup de nourriture à disposition avec la multiplication des décharges à ciel ouvert. C'est nous, les humains, qui les avons attirées en créant ces quantités de nourriture énormes... Idem avec les cormorans qu'on retrouve désormais loin des côtes."

Jean Charles Tombal indique aussi que "c'est un animal qui se déplace énormément et qui peut faire 400 km aller/retour sur sa journée pour aller chercher à manger et revenir à l'endroit où il dort"

Cormorans sur le bord du Noirieu (12 février 2012)

Ou comment utiliser un masque de fusion pour cacher une partie du calque

Sans public et dans le respect des mesures sanitaires, les cérémonies de ce mercredi 11 novembre 2020, qui commémorent la signature de l'Armistice de 1918, se sont déroulées au format réduit partout en France.

Jamais avant la Première Guerre mondiale, autant d’hommes n’avaient été enrôlés et jamais il n’y avait eu autant de morts au combat. Au lendemain de l’Armistice, près de 10 millions de soldats sont morts (et 9 millions de civils).

En août 2017,  notre ami Carlos De Paz, photographe professionnel à Alméria en Andalousie, a passé quelques jours dans notre région sur les traces de ces héros de la Grande Guerre, afin d'effectuer un reportage photographique pour la réalisation d'un documentaire historique.

Un documentaire paru en Espagne pour les commémorations du centenaire qui s'intitule:

Jours de boue et de sang.

Pendant ce séjour, nos nombreuses visites nous conduisent invariablement dans le département de la Somme, notamment entre les villes d'Albert et Péronne, le long du fleuve Somme et de ses étangs sur les traces encore visibles de la Première Guerre mondiale.     

Visites de nombreux sites (l'historial de la Grande Guerre à Péronne et Thiepval, la chapelle du Souvenir Français à Rancourt, le musée et le Mémorial sud-africain à Longueval, les monuments et cimetières à Pozières, le mémorial franco-britannique de Thiepval, le mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel, le Trou de mine (Lochnagar Crater) à La Boisselle, le bois de Soyécourt et la commune de Faÿ.

Un périple émouvant et inoubliable, à deux pas de chez nous avec notamment la visite de Lochnagar Crater. Il faisait beau ce jour là, nous rentrâmes bouleversés. On n'ose imaginer ce qu'on vécu ces valeureux soldats dans le froid, la boue et le sang des tranchées.

Carlos a réalisé un travail exceptionnel sur ses nombreuses photographies contemporaines, elles nous donnent l'impression d'avoir été prises pendant cette terrible et sombre période de notre histoire. 

Je vous invite à visiter son site en cliquant sur le lien ci-dessous. Bonne visite.