Noël et son réveillon sont passés, voilà maintenant la Saint Sylvestre qui approche rapidement avec toujours quelques possibles excès de bonnes chères...
Inutile de chercher midi à quatorze heures pour éliminer après les Fêtes de manière efficace, nous n'avons pas trouvé mieux de chausser les brodequins de rando.
Les dernières intempéries ont rendu impraticables les chemins de terre environnants, celui de la "tête du taureau" avec ses 9 km, nous a semblé bien commode emprunter ce matin. Pixelle a réussi à courir librement sur de grandes portions du parcours.
Assez ressemblant le tracé avec la tête d'un taureau ! Dommage, le dernier kilomètre, sous la pluie...
La coutume est d’installer la crèche le premier dimanche de l’Avent et de la démonter à la fin du temps de Noël après l’Épiphanie. Installée traditionnellement au pied du sapin ou de la cheminée selon les années, notre ancienne crèche réalisée en bois de cagette devrait laisser place à une nouvelle en carton et rondelles de bois.
Il est intéressant aussi de la fabriquer et de mettre à contribution tous les talents familiaux y compris ceux des petits enfants pendant les vacances de Noël.
Petits rondins de bois sec coupés dans la longeur puis recoupés en deux, attention les doigts...
Heureusement, des renforts sont arrivés...
L’armature de la crèche réalisée en carton, Marie et Noam recouvrent ensuite les murs de demi-rondins et pour la toiture, des écorces de bois séchées feront l'affaire.
Les murs de la crèche sont bientôt renforcés par les plaques de bois de peuplier provenant de plusieurs cagettes préalablement déclouées et poncées.
Quant à la paille dans la crèche et la bergerie ainsi que les abords, c'est Giulia qui s'en chargera avec beaucoup d'habileté.
Franchement, elle est pas belle la nouvelle crèche !
Vous êtes invités à venir à l'église Saint Géry de Remaucourt, ou pour vous recueillir ou pour admirer la crèche dont les santons ont été restaurés par les petites mains du village:
les samedi 18, dimanche 19 et lundi 20 décembre 2021 de 16h à 19h.
En 1049, Adalbert de Grandson, désireux d'augmenter l'emprise de sa famille au Pied du Jura, construit une tour fortifiée au sommet du rocher qui domine le défilé du Mormont, véritable clé de passage qu'empruntaient, au Moyen Âge, les armées, les commerçants et les pèlerins venant de France et se dirigeant vers l'Italie.
Des origines à la mort de la dernière châtelaine, Mme Hélène de Mandrot, en 1948, trois familles seulement, d'ailleurs alliées, les Grandson-La Sarra, les Montferrand-La Sarra, les Gingins-La Sarra vont se succéder au château. Cela représente neuf siècles d'habitation continue et une accumulation de trésors et de témoignages qui rendent ces lieux particulièrement attachants. Des vitraux du 13e siècle, le somptueux Livre d'Heures de Jean de Gingins, qui guerroya en France pendant la Guerre de Cent Ans, 160 portraits de famille, des meubles signés de grands noms, une collection de porcelaines et de cristaux anciens sont là pour rappeler la vie d'autrefois, sans oublier la complète et rarissime édition de l'encyclopédie d'Yverdon (1770 - 1780), composée de 58 volumes illustrés consacrés aux grands évènements de l'époque, qui dort dans les rayons de la vaste bibliothèque de l'édifice. (sources: site internet "commune de La Sarraz")
Le Château de la Sarraz a reçu le label "Patrimoine européen".
L'origine du nom de La Sarraz provient du latin "serare" décliné en patois sous le terme "serata", signifiant "serrée" ou "fortifiée". Cette appellation pourrait faire référence au promontoire rocheux sur lequel la ville fût érigée au début du 11ème siècle.
Un clic sur la photo pour agrandir !
Petite ville blottie au fond d'une vallée où il fait bon vivre, parmi ses champs de blé et de colza à contempler l'été, faisant face au Mont Blanc.
La Sarraz propose à ses visiteurs de découvrir sa riche histoire, en parcourant sa Grand-Rue, en visitant son château et son musée du cheval en plein cœur du canton de Vaud.
Un magnifique platane aux dimensions extraordinaires, vieux de plusieurs siècles, trône à l'entrée du parc comme pour nous accueillir.
Les branches maîtresses de ce platane sont à elles seules des arbres secondaires ! un baobab suisse.
Quant au château, il représente près de mille ans d'histoire depuis l'édification d'une première fortification vers l'an 1049 jusqu'à la mort de la dernière châtelaine en 1948.
Il est aujourd'hui l'un des rares châteaux suisse à avoir conservé l'âme d'une demeure habitée.
Visite du château.
Ce petit salon contient également un ensemble de sièges lyonnais aux tapisseries d'Aubusson.
Ayant pour privilège, voire obligation de ne pas travailler de leurs mains, les familles nobles telles que les Gingins-La Sarraz consacrent une part importante de leur temps à se divertir. La musique est alors l'un des passe-temps préférés de l'aristocratie au XVII siècle.
Salon de musique et bureau.
Magnifique bibliothèque vitrée.
Et le chauffage dans cette grande demeure...
Des cheminées à bois dans toutes les salles ainsi que d'imposants poêles en céramique qui ont la particularité de pouvoir accumuler la chaleur afin de la diffuser de manière constante.
Quant aux cuisines,c'était l'endroit certainement le mieux chauffé du château avec toujours des plats qui mijotaient pour entretenir les fourneaux.
Il est ici appeler le potager à braises.
Témoin du dernier usage de cette salle, le potager à braises permettait à la fois de mijoter des plats à cuisson délicate, tels que les potages ou les ragoûts et de conserver les mets au chaud jusqu'à leur service.
La chaleur émane des braises prises de l'âtre qui de trouvait jadis aux côtés du potager, puis déposées sur les grilles en fonte. Les cendres se recueillent dans la partie basse de la maçonnerie. Elles servaient ensuite d'engrais ou après en avoir extrait la potasse, de produit lessive.
Dans la cuisine, trône un pain de sucre et son casse-sucre.
Inusité aujourd'hui, le casse-sucre servait à découper un pain de sucre. Inventé au XV ème siècle à Venise, ce dernier se présente en un grand cône allongé, dû au moule dans lequel est versé le jus extrait de la canne à sucre.
Seules les riches familles peuvent s'offrir cette douce denrée importée des colonies jusqu'à la découverte en 1747 du principe édulcorant de la betterave.
Dès la fin du XIXèmè siècle, le pain de sucre est progressivement remplacé par le sucre en poudre et en morceaux.
Le moment du repassage.
Nul besoin de commenter, vous êtes toujours assurés d'avoir un fer chaud, pourvu que le "chauffe-fer" soit régulièrement alimenté en braise.
La salle d'armes.Un casque intégral !
Plus le combattant était riche et puissant plus son armure était belle et moins il était enclin à s'exposer aux hasard de batailles.
Un casque intégral !
Ce casque clos à timbre cannelé du début du XVI ème siècle est digne d'intérêt, car sa garniture interne a été conservée. Elle se présente sous la forme d'un bonnet de lin, recouvert d'épaisseurs rembourrées. Il est rarissime aujourd'hui de trouver le rembourrage interne d'armures de cette période. Cet ensemble fait parti des rares objets conservés témoignant des guerres d'Italie, de la succession du Milanais ou de la bataille de Pavie de 1525.
Lors d'un séjour en octobre dernier en Suisse romande, plus exactement dans le canton de Vaud, nous avons eu l’occasion de découvrir et apprécier le célèbre "Papet Vaudois".
Le papet vaudois se compose de poireaux, de pommes de terre et aussi et surtout de la célèbre saucisse aux choux vaudoise, héritage du XVIIIe siècle qui vit s'abattre sur le Pays de Vaud de douloureuses restrictions carnées. Du chou fut alors mélangé à la chair à saucisse, la bientôt légendaire saucisse aux choux venait de naître, savoureuse et toujours juteuse, que l'on n'oublie pas de piquer avec un cure-dents pour éviter qu'elle n'éclate en cours de cuisson.
La saucisse au sens large est un incontournable de la gastronomie suisse. Chaque canton compte ses spécialités et on estime que le pays produit plus de 400 variétés de saucisses différentes...
Recette du Papet Vaudois aux poireaux, pommes de terre.
Ingrédients : (pour 4 personnes)
1 cuillère à soupe d'huile
2 oignons
1 bouquet de persil
2 gousses d'ail
1 kg de poireaux
3 dl de vin blanc vaudois (vin blanc sec)
500 g de pommes de terre
4 saucisses aux choux vaudoises ou 4 saucisses de Morteau
1 cuillère à café de maïzena
2 cuillères à soupe de vinaigre blanc
Sel, poivre du moulin
Préparation:
Chauffer 1 cuillère à soupe d'huile dans une grande casserole, couper en rondelles ou hacher grossièrement 2 beaux oignons. Hacher ensuite un bouquet de persil puis émincer 2 gousses d'ail.
Faire revenir les oignons, le persil et l'ail dans l'huile chaude.
Couper ensuite uniquement les blancs de poireaux en tronçons de 2 cm et les faire revenir avec les oignons, l'ail et le persil.
Mouiller avec le vin blanc, couvrir et cuire à feu doux pendant 10 minutes.
Cuire dans de l'eau bouillante les saucisses durant 30 minutes en prenant soin de les percer avec un cure-dents afin d'éviter qu'elles n'éclatent.
Pendant ce temps, peler et couper les pommes de terre en petits dés.
Ajouter ensuite les pommes de terre aux poireaux et cuire à couvert 45 minutes, puis incorporer les saucisses avec un peu de leur jus de cuisson à hauteur des poireaux et pommes de terre. Poursuivre la cuisson à feu doux 30 minutes environ.
Retirer les saucisses et réserver les.
Délayer la maïzena dans le vinaigre et ajouter la aux poireaux et pommes de terre. Bien mélanger, saler modérément, poivrer et remettre les saucisses dans le faitout, couvrir et cuire encore 2 minutes pour cuire la maïzéna.
Servir en dressant d'abord le lit de poireaux et pommes de terre et disposer les saucisses dessus.
Vous pouvez servir votre papet accompagné de moutarde gros grains qui parfumera à merveille les fumaisons.
Bon appétit !
Un papet n'est jamais trop cuit. Mijotant à feu doux, il attend sagement vos hôtes.