Recette de la semaine.
Le potjevleesch du Nord.
Cette semaine, Marie vous propose une terrine, plat typique du Nord de la France toujours servi avec des frites (cuite à la graisse de boeuf) comme on les aime chez nous.
La petite histoire de cette recette.
Retracer l’histoire de ce plat n’est pas chose aisée. Une version indique qu’elle aurait été inventée à Dunkerque par les familles pauvres qui ne pouvaient consommer que la viande des animaux qu’ils élevaient dans leur jardin, c’est-à-dire poules, lapins et volailles. La légende veut que la viande devait pouvoir se manger froide puisqu’elle était destinée aux travailleurs dans les champs qui déjeunaient sur place, et également servie lors de réunions familiales festives. On évoque aussi la possibilité que la recette du potjevleesch ait été initialement créée et répertoriée au XIVème siècle. On la retrouve en effet dans un manuscrit de Taillevent, le cuisinier des rois et la référence en la matière au Moyen-Âge.
Aujourd’hui, contrairement aux idées reçues, ce sont les meilleurs morceaux de viande qui sont utilisés pour les terrines de Potjevleesch, et non les bas morceaux comme on pourrait le croire.
Ingrédients:
- 1 jarret de porc
- 700 gr de collier de veau
- 2 cuisses de poulet
- 2 cuisses de lapin
- 2 pieds de porc (pour la gelée)
- 2 carottes
- 2 oignons
- 250 ml de bière
- 5 litres d'eau
- 1/2 litre de vinaigre d'alcool
- sel (20 grammes de sel / litre d'eau)
- 10 baies de genièvre
- thym et laurier
Préparation:
Faire mariner le veau, le lapin et le poulet dans la bière avec le laurier, le thym, un oignon et une carotte coupée en rondelles. Laisser au réfrigérateur environ 12h.
Le lendemain, cuire le jarret et les deux pieds de porc dans 5 litres d'eau salée en ajoutant le laurier, le thym, le vinaigre d'alcool, une carotte, les baies de genièvre puis couvrir et cuire à feu doux pendant 1 heure.
Ajouter ensuite le veau, le lapin, le poulet, la marinade et cuire à nouveau à feu doux pendant 2 heures.
"Dépiauter" les viandes encore chaudes, bien les mélanger.
Mettre en terrine et disposer sur le dessus quelques rondelles de carottes.
Filtrer le jus de cuisson et le verser ensuite dans les terrines pour recouvrir la viande.
Laisser au réfrigérateur environ 12 heures.
Servir avec de bonnes frites.
Bon appétit !
Une récolte prometteuse.
Avec 16 kg par ménage et par an, la pomme est le fruit le plus consommé en France.
En ce qui nous concerne, ce chiffre est plutôt à multiplier par deux, voire trois. Rares sont les moments à la maison où il ne se trouve une pomme à croquer ou encore à passer dans la réalisation de gâteaux (chaussons aux pommes, tartes, même en compote pour les fruits tombés).
Cette année, nos deux pommiers variété Melrose sont bien chargés même s'il est à déplorer de nombreux coups de bec de passereaux ou encore la présence de fourmis, à l'intérieur des fruits qui creusent de galeries importantes rendant le fruit impropre à la consommation. Il en faut aussi pour tout le monde...
Il arrive de trouver un asticot dans une pomme issue de pommiers non traités, mais des fourmis ! Je n'en avais encore jamais vu.
Cette variété ancienne de pomme Melrose est originaire des Etats-Unis, de l'Ohio plus précisément. Issue d'un croisement naturel de Jonathan et de Golden Delicious, elle est décrite pour la première fois en 1932.
Nous récoltons nos pommes à partir de la mi-octobre jusqu'en novembre si le vent d'automne ou encore les oiseaux ne les ont pas mises au sol. . Cette année, la cueillette pourrait avoir une quinzaine de jours d'avance. La Melrose est une pomme juteuse, croquante à souhait, un peu acidulée et de bonne conservation, elle peut être gardée jusqu'en avril. Cette variété a le grand avantage d'être peu sensible au feu bactérien dans mon jardin bio !
Visite "à distance" du chantier éolien.
Entre Sequehart et Levergies, à 4 km à vol d'oiseau de la maison, un champ éolien est en cours d'installation, en plein milieu de cultures agricoles.
Bien évidemment, le chantier est interdit au public. Dès lors, un objectif 150-600 mm me permet d'aller chercher loin les images à capturer. Du coup, être cantonné au bord du terrain est bien moins frustrant quand on shoote au 600 mm.
Pour ou contre les éoliennes ?
Plus le temps passe, moins Marie et moi, avons un avis tranché sur la question de l'éolien, surtout depuis les augmentations de tarifs de l'énergie liées à plusieurs facteurs dont je ne vous parlerai pas ici. Difficile de ne pas être "au courant".
Pour beaucoup, les éoliennes pourraient donc être des actrices centrales de la transition énergétique vers des énergies plus vertes et plus respectueuses de l'environnement. Pourtant, certains soutiennent que les éoliennes ne sont pas si écologiques que ça : elles pollueraient plus qu'on ne le pense.
Néanmoins, les éoliennes font désormais partie du paysage dans les Hauts de France.
L'assemblage est interrompu cet après midi à cause du vent. Tous les engins de levage sont à l'arrêt, question de sécurité.
Une éolienne produit de l’énergie électrique à partir de l’énergie mécanique du vent. Fixées en haut du mât, les pales mises en rotation par le vent autour du moyeu entraînent directement ou non un générateur qui produit l’électricité. L’ensemble des éoliennes d’un parc sont raccordées entre elles puis au réseau électrique par l’intermédiaire d’un transformateur.
L’éolien terrestre est répandu en France; allant généralement d’une puissance de 1,8 à 3MW les éoliennes terrestres installées ont des rotors mesurant entre 80 et 110 m de diamètre, avec un mât de 100 mètres et pour une hauteur totale de 155 mètres.
Une éolienne de 2 MW produit en moyenne 4200 MWh par an, soit environ la consommation électrique moyenne de plus de 800 ménages français. (Sources Ministère de la transition éco...)