Temps gris ce matin, pas de vent, pour grimper c'est mieux... Solidement harnaché, j'ai finalement choisi l'option démontage en tronçons. Abattre le tronc à sa base eut été plus radical, aussi je n'avais pas envie de démonter le câble de la tyrolienne des enfants, tendu entre la cabane dans le cerisier et les bouleaux. Le sapin en tombant, aurait coupé la trajectoire du câble.

Derniers coups de tronçonneuse.

Les premiers tronçons tombent au sol dans un bruit sourd sur un gros tapis d'épines. Les moignons des branches latérales laissés pour escalader le sapin font office de grappin lors de l'impact. La route n'est pas loin, on ne sait jamais.  

Petit à petit le tronc raccourcit et je dois opter pour une tronçonneuse plus forte, plus grande mais aussi plus lourde... La machine crache des copeaux odorants, la coupe est propre et franche. Quelle satisfaction une chaine bien affûtée ! 

Plus besoin d'échelle et de harnais, bientôt la fin du chantier, le sapin abattu laisse maintenant un grand vide qu'il va bientôt falloir aménager...

Bonne nouvelle ce samedi matin, ma machine est de nouveau en état de marche. Durites d'essence remplacées, "y'a plus qu'a"... Seule la météo reste incertaine, de faibles pluies sont annoncées pour le week-end. On verra bien! sinon pas question de  grimper.

De par leur forme générale, les conifères sont des arbres qui peuvent être abattus assez simplement par démontage. De là à dire que la technique est accessible au premier venu… Voilà plus de 40 ans que je coupe mon bois, la pratique apporte un peu d'expérience. Néanmoins, restons humble, un accident est toujours possible avec de telles machines.

La grande échelle solidement attachée au sapin, me permet d'accéder directement au premier étage de branches. Je les coupe à environ 20 cm du tronc, afin qu’elles me servent de marches pour grimper à la cime. Le harnais de sécurité pour la partie haute de l'arbre assure la sécurité dès que la grande échelle est hors de portée.

Pour une coupe nette et franche, je pratique un trait de tronçonneuse sous la branche, puis je la coupe par le haut au même endroit. Ainsi elle tombe d’un coup, à plat au pied de l'arbre. Attention aux branches qui pendulent avant de tomber et qui viennent frapper le pied de votre échelle !!! 

Entre deux chutes de branches tronçonnées, l'ami François, toujours prêt à rendre service, assure le chargement des remorques pour la déchetterie.

Bientôt le sommet et ses dernières branches.

Content de ma journée, il était temps, la pluie arrive...

Prochainement, l’abattage du "cure dent" au tire fort ou le tronçonnage tous les 50 cm du tronc? C'est en réflexion.

Difficile de ne pas céder à la pratique de la trottinette électrique depuis quelque temps. Le phénomène est d'abord parti de la capitale puis s'est très vite étendu aux grandes villes avant d'arriver à Lanchy (village de 35 âmes dont nos trois loustics) Merci au Père Noël.

En 2017, le nombre de trottinettes électriques vendues en France s'élevait à 107 000 unités. En 2021, ce même chiffre s'élève à 908 000 unités et s'apprête à dépasser le million d'unités vendues en 2022. On estime qu'il y aurait plus de deux millions d'utilisateurs de ces engins. (source web)

Pas ou peu de circulation, notre rue se prête bien à la pratique de cet engin assez fabuleux. 

Économique, réactif et puissant l'engin demande un petit temps d'adaptation, de prise en main avant d'évoluer sereinement. Led puissantes et avertisseur sonore au guidon font partis de l'équipement obligatoire sur "la trott" . 

Néanmoins, il faut reconnaitre que notre petite Giulia se sent plus à l'aise comme passagère avec les grands frères... 

Bien sur, il était difficile de résister à l'envie d'essayer un de ces engins...

Même Pixelle a eu peur.

Et quand j'ai proposé à Giulia de l'emmener, elle s'est fendue d'un commentaire à Mamé:

"Papé ne va pas savoir me gérer" sur la trott !" Voilà, c'est dit.

Pendant ce temps, Pixelle n'est jamais très loin.

Pour les occuper, il faut sortir l'artillerie lourde: atelier cuisine en prévision du goûter, tour à trottinette dès que les rayons du soleil réchauffent un peu l'atmosphère puis réalisation de navettes spatiales avec ce formidable jeu de cubes de construction que tout le monde connait bien, qui laisse libre cours à leur imagination. Il faut surtout éviter qu'ils s'ennuient... Tout un challenge. 

Quand les petits se mettent à la cuisine.

Ce matin, Noam et Giulia vous propose la recette de pâte à choux, recette qu'ils maitrisent parfaitement bien maintenant.

Ingrédients:

115 gr d'eau, 125 gr de farine, 20 gr de sucre en poudre, 100 gr de beurre, 4 œufs, une pincée de sel et du sucre grain.

Préparation:

Faire chauffer eau, sel, sucre et beurre. Au moment de l'ébullition, jeter la farine d'un seul coup. Faire sécher à feu doux en tournant sans arrêt. La pâte ne doit pas cuire mais former une boule se détachant bien de la casserole. Hors du feu, incorporer les œufs entiers l'un après l'autre. Laisser refroidir avant utilisation.

Préchauffer votre four à 180°C. Sur une plaque de cuisson légèrement beurrée, déposer la pâte en petits tas, puis parsemer les de grains de sucre. Mettre à four, laisser gonfler et dorer vos petits choux .

Un binôme efficace en cuisine.

Total réussite les chouquettes.

Au final, on n’a toujours pas trouvé mieux que les grands-parents pour les vacances: service haut de gamme 24h/24, repas copieux au goût de chacun, activités variées, room service performant et toujours aimable… "non vraiment, y’a pas mieux que les vacances chez Papé, Mamé."

C'est la mort dans l'âme que je me suis résolu à démonter notre grand sapin, vieux d'une cinquantaine d'années. Sapin, qui a lui seul, offrait protection à une faune diverse et variée (oiseaux de toutes espèces, écureuils...) et aussi arbre à escalade pour nos petits enfants. Son ombre majestueuse nous procurait un peu de fraîcheur à la maison, les chaudes journées d'été.

Quel gâchis, trois canicules successives auront eu raison de notre bel arbre. Point d'invasion du fameux scolyte, cet insecte qui tue les épicéas et les sapins un peu partout en France.

Face à la sécheresse et aux vagues de chaleur exceptionnelles des dernières années, les hêtres, sapins épicéas... souffrent du changement climatique.

Cet arbre possédait aussi une valeur sentimentale

Il nous avait été offert par le papa de Marie en 1980 peu après la construction de la maison. Il mesurait alors à peine 1 mètre si nos souvenirs sont bons.

Depuis j'avais dû l'étêter à 3 reprises pour le raccourcir de 5 bons mètres à chaque coupe. Gros boulot, car un sapin sans tête, c'est pas terrible côté esthétique. Bon an mal an, je m’employai ensuite à le "sculpter" pour lui rendre une forme conique de sapin... 

Mise en route du chantier.

"Quand ça veut pas, ça veut pas "

Si Pomona est déesse des arbres fruitiers, des jardins et des vergers. Silvanus, esprit tutélaire ou divinité des bois n'est pas avec moi ce matin, chantier à peine débuté, l'élagueuse tombe en panne...

Oh pas grand chose me direz-vous, une fuite sur deux durites d'essence dans le réservoir, deux petits tuyaux et un clapet d'un montant de 8 euros pièce à commander avec 15 jours de délai... dans le meilleur des cas. Je ne voulais pas couper mon arbre...