Du travail d'artiste.
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Premier brouillard d'automne sur le jardin ce matin.
Souvent, au petit matin, on peut observer des toiles d’araignées se parer de multitudes perles de rosée de différentes tailles. Ce chapelet de gouttes se crée par condensation de la vapeur d’eau de l'air ambiant sur les fibres de soie de la toile d’araignée. Chacune de ces gouttes constitue une réserve d’eau dont s’abreuve l’araignée qui a tissé sa toile, laquelle n’a donc pas pour seule fonction de piéger des proies.
Il est très désagréable de se prendre dans une toile d'araignée collante. La soie d'araignée est pourtant l'un des matériaux les plus étonnants produits par le monde animal. Excrétée par les glandes de l'abdomen de l'araignée sous forme liquide, la soie se solidifie au contact de l'air au fur et à mesure de son tissage. Il faut environ une heure de travail et 30 mètres de fil de soie pour tisser une toile, dont le motif varie selon l'emplacement, l'espèce d'araignée ou le type de proie visé. (sources site Futura-sciences)
Les araignées qui tissent des toiles géométriques sont les araignées orbitèles, qui fabriquent des toiles orbiculaires, et des araignées du genre hyptiotes, qui en construisent des triangulaires.
Elle est constituée d'un cadre porteur généralement vertical (fil suspenseur et fil d'attache), de rayons (allant du cadre vers le centre), d'un moyeu (zone centrale de la toile où certaines orbitèles attendent une proie pendant que d'autres sont réfugiées dans une retraite) et enfin de spirales (spirale sèche ou spirale gluante en soie collante qui seule peut retenir les proies qui viennent heurter la toile en volant) avec une zone libre entre les deux.