Recette de la semaine
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Le pâté de " tante Mimi ", une excellente recette de famille de notre amie Agnès.
Ingrédients:
- 1 foie de lapin, 2 petits filets de lapin, 500 gr de porc haché, 10 gr de sel (sauf si chair à saucisse assaisonnée), 3 gr de poivre, 1 grand verre de vin blanc ou rouge.
Préparation:
Bien mélanger et tasser dans une terrine, incorporer deux petits filets de lapin au centre de la préparation, mettre dessus des oignons en rondelles, couvrir de thym effeuillé.
Faire cuire une bonne heure, (thermostat 180°) jusqu'à ce qu'il se détache du moule.
5 à 10 minutes avant la fin de la cuisson, arroser avec un verre de liqueur de Cognac.
Un délice ... Bon appétit !
Cueillette de champignons
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Timidement les champignons ont fait leur apparition. Très attendus à l'automne, les champignons ont daigné faire leur apparition depuis la mi-octobre, à la faveur des dernières pluies suivies de belles journées chaudes et ensoleillées. La tentation était donc grande de s'offrir un bon bol d'air avec notre Isis, en empruntant les petits chemins autour du village avec la savoureuse perspective de déguster une bonne poêlée de retour à la maison.
Direction, le Tilloy où nous avions repéré lors d'une précédente randonnée, en bordure de bosquet, tout un parterre d'agarics champêtres ou plus communément appelé champignon de pâture ou encore le rosé des près.
Ce champignon présente un chapeau globuleux puis convexe de 2 à 15 cm pour les plus beaux spécimens, de couleur blanche.
Le dessous du chapeau est composé de lamelles roses devenant noires avec l'âge.
Son pied, plutôt court porte un anneau épais, sa chair blanche, épaisse virant légèrement au rose, voilà pour sa description .
A peine arrivés, une myriade de champignons s'offre à la cueillette.
Attention néanmoins la cueillette des champignons supporte mal les approximations, plutôt s'abstenir que de prélever un champignon dont on ne soit pas sur de sa comestibilité. Le risque d’intoxication va d'un simple trouble digestif à la mort en passant par la greffe d'organe. Ne pas hésiter à faire appel à un connaisseur ou encore au pharmacien de son village, avant de les consommer.
Se méfier aussi de la quantité. « Des champignons comestibles ont une infime part de toxicité ». Sans problème lorsque l'on en consomme modérément. Mais « si on en mange beaucoup et souvent dans un temps rapproché, cela peut avoir des conséquences » sur la santé.
Une belle cueillette ... et une bonne omelette aux champignons le soir même !
Couleurs d'automne !
Reportage photos autour du hameau du Tilloy de Remaucourt, par un après midi propice à la randonnée, sous un soleil d'été indien bien agréable.
L'arrivée au Tilloy, raide la côte ...
Tiens! un chien...
Chevaux dans la prairie.
Un cadre bucolique.
Le charme des vieilles briques.
La mare aux canards
Des couleurs qui pourraient donner envie à nos amies peintres, Martine et Annie de venir poser un chevalet pour de belles toiles à réaliser.
Pointe du clocher de l'église de Lesdins
Autour du Tilloy
En direction de Essigny-le-Petit
La chapelle de Beautrou ( direction d' Etaves et Bocquiaux)
Autour du Tilloy, entre Homblières et Essigny-le-Petit, en direction de Sequehart
On aperçoit l'usine Le Creuset de Fresnoy-le-Grand
Isis, toujours vaillante ! elle a bien parcouru le double de kilomètres... sur la totalité de la marche
Un Remaucourtois fait la " une " de la presse locale.
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Jean-Marie Bertin, président du comité du Souvenir Français de la section de Saint-Quentin et de ses environs.
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Article publié le 29 octobre dans l'Aisne Nouvelle par A.W.
Saint-Quentin : Jean-Marie Bertin exhume les souvenirs de guerre
Les gardiens de la mémoire organisent leur traditionnelle quête les 1er et 2 novembre pour ne pas oublier ceux morts pour la France.
À la tête du comité de Saint-Quentin et environs du Souvenir français, Jean-Marie Bertin organise, à l’occasion de la Journée du souvenir, une quête aux portes des différents cimetières du secteur.
Pourquoi, chaque année, une telle quête à l’occasion de la Journée du souvenir ?
C’est une journée importante pour nous car elle permet le financement d’une partie de l’association du Souvenir français et de communiquer sur nos activités afin d’expliquer au public qui l’on est. Les gens ne nous connaissent pas beaucoup…
Quelles sont vos missions ?
On a une triple mission : garder la mémoire, la transmettre en organisant des cérémonies ou des voyages scolaires – à la Caverne du dragon, par exemple – et veiller à l’entretien des pierres tombales des combattants morts pour la France. On vient également déposer des gerbes de fleurs dans les communes adhérentes lors de manifestations et de cérémonies.
Vous parlez des combattants morts pour la France. Et les autres ?
On s’occupe de toutes les tombes. Lorsque l’on a rénové le carré militaire de Bellenglise, on a tout refait même les pierres tombales des soldats russes qui, eux, n’étaient pas morts pour la France mais pour la paix…
Vous comptez également exhumer puis inhumer 12 soldats français à Saint-Quentin…
Effectivement, les tombes de ces soldats sont en déshérence ou les concessions arrivent à leur terme. Pour éviter qu’ils ne finissent à l’ossuaire commun, nous allons les placer, le 1er novembre à Saint-Jean, dans un grand caveau qui nous a été concédé par la Ville.
Qui sont ces soldats ?
Certains sont morts en Indochine, d’autres à la bataille de Stonne ou lors de la Libération de Saint-Quentin pendant la Seconde Guerre mondiale.
Où pourra-t-on retrouver la soixantaine de bénévoles chargés de la quête ?
À l’entrée d’une vingtaine de cimetières. Les trois de Saint-Quentin, celui de Gauchy, de Grugies, d’Origny-Sainte-Benoite, de Ribemont…
Combien récoltez-vous, en moyenne, chaque année ?
Un peu plus de 2 000 euros. Mais ce n’est qu’une partie du financement de notre comité puisqu’il y a également les subventions d’environ 25 communes qui entrent. Et il faut savoir que nous ne consacrons que 20 % de notre budget au fonctionnement.
Pourtant ce travail de mémoire est déjà réalisé par les anciens combattants…
Seulement, il y a de moins en moins de combattants dans les associations patriotiques. Des représentants de 39-45 ou de la Guerre d’Algérie, par exemple, il n’y en a presque plus car ils sont vieux. La mémoire va être de plus en plus difficile à conserver. Quelque part c’est bien, cela signifie qu’il n’y a plus eu de guerre depuis un moment. Mais notre rôle est de préserver ce souvenir.