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recette " maison "

Le temps des confitures.

Publié le par Bruno

Le temps des confitures.

Faire ses propres confitures est une activité familiale et hautement sensorielle qui mérite d’être répétée chaque année. Quiconque a déjà cuisiné des confitures connaît le plaisir que cela procure quand arrive la fin de l'été. De mon côté, je n’ai qu’à penser aux arômes de cuisson qui parfument chaque année la cuisine pour me replonger dans l'enfance. Ces odeurs sont ancrées dans mes souvenirs. En cueillant ce matin sous un beau soleil, Marie et moi évoquions ces souvenirs d'enfance. Pour ma part, je crois pouvoir dire que mes premières cueillettes de mûres sauvages remontent à bientôt 50 ans. Cela représente quelques seaux de mûres ramassées depuis...

Une étape fastidieuse.

Après quelques heures en pleine nature à arpenter pâtures et lisières de bois, (un vrai bonheur pour Isis) bordées de ronciers sauvages, vient le temps de la préparation. Après un lavage soigneux, c'est ensuite le temps de la centrifugation. Seul le jus et la pulpe des fruits serviront à l'élaboration de la confiture.

Deux grands seaux à passer à la centrifugeuse !

Deux grands seaux à passer à la centrifugeuse !

Elles font le bonheur des petits et des grands. Pas une table de petit déjeuner sans elles.

 Une journée bien remplie et une bonne trentaine de pots réalisés.

Une journée bien remplie et une bonne trentaine de pots réalisés.

Le temps des confitures.

La fabrication de confitures est une tradition millénaire permettant la conservation des fruits grâce au miel dans l'antiquité puis au sucre depuis le Moyen - Age. Une des plus anciennes recettes de confiture (coings au miel) retrouvée est communiquée par Pline l'Ancien, un auteur romain au premier siècle.

Au XIIIe siècle, le mot confiture désignait les aliments cuits dans du miel ou du sucre. Au départ cela permettait de garder des fruits fragiles, par une conservation par le sucre. La fabrication des confitures s'est particulièrement développée au XIXe siècle suite au développement des cultures de canne à sucre et puis à l'extraction du sucre de betterave sucrière en Europe. Et on peut y voir un symbole : le sucre au départ fruit de l'esclavage dans les cultures de cannes à sucre, crée un esclavage aux aliments sucrés. Il est donc préférable d'en consommer avec modération, comme toutes les bonnes choses très sucrées.

Publié dans Recette " maison "

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Recette de la semaine.

Publié le par Bruno

La tarte aux mûres sauvages de Marie.

Les premières mûres de l'année...

Recette de la semaine.

Un peu plus tardives que les années précédentes mais les prochaines cueillettes s'avèrent prometteuses...

Déjà un premier seau cueilli ce samedi et placé en partie au congélateur pour la préparation de futures confitures maison. Contrairement aux fruits du jardin que les gelées tardives du printemps ont anéantis, la cueillette des mûres semble encore bien engagée cette année.

La recette de Marie:

Ingrédients:

Mûres sauvages (de quoi garnir généreusement la tarte), une pâte brisée*, un pot de confiture de mûres, faite maison de préférence, sucre en poudre, 250 ml de crème fraîche épaisse.

Préparation:

*Pâte brisée de Marie:

200 gr de farine, 1 pincée de sel, 1/2 verre à moutarde d'eau, 1/2 verre à moutarde d'huile, pétrissez à la main, formez une boule et l'aplatir au rouleau.

Étalez la pâte brisée dans une tourtière, foncez généreusement le fond de tarte de confiture et disposez les mûres dessus. Saupoudrez légèrement de sucre en poudre.

Recette de la semaine.

Cuire au four à 200°c environ 30 à 40 minutes.

Recette de la semaine.

Battre la crème fraîche épaisse au batteur en incorporant progressivement le sucre en poudre pour monter la Chantilly.

Servir la tarte accompagnée de sa crème Chantilly... Un délice !

Bon appétit !
Recette de la semaine.

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Le cordon bleu.

Publié le par Bruno

Le cordon bleu.

Toutes les semaines, le blog propose une recette de cuisine, il m'arrive souvent de parler de "cordon bleu" particulièrement en évoquant le savoir-faire de Marie en matière de cuisine. (Elle contribue activement à cette rubrique.)

Être un "cordon bleu" signifie être un bon cuisinier. À l’origine, cette expression n’a pourtant rien à voir avec les petits plats, puisqu’elle trouve sa référence dans les guerres de Religion.

C’est en 1578, sous l’Ancien Régime et pendant les guerres de Religion, qu’Henri III constitua l’ordre du Saint-Esprit. Cette organisation catholique destinée à lutter contre les protestants, rassemblait des hommes mûrs de plus de 35 ans issus de la noblesse.

Ce fut le premier ordre de la monarchie française, et aussi le plus prestigieux. Ses chevaliers portaient la croix de Malte, symbole honorifique accroché à un ruban bleu. Cette distinction fut abolie à la Révolution, pour laisser place à la Légion d’honneur, instaurée en 1802 par Napoléon Bonaparte.

Néanmoins, le symbole du "cordon bleu" a continué de représenter une distinction suprême dans l’aristocratie française à travers les siècles. Cela devint même une métaphore faisant référence à la supériorité, à la grandeur et aux honneurs des personnes citées dans un domaine. Au XVIIe siècle, un poète qui lorgnait l’Académie Française réussit à en séduire les membres en qualifiant l’assemblée de "Cordon bleu des beaux esprits". Il fut admis illico.

Certains disent que la référence culinaire revient également à l’ordre du Saint-Esprit, car les porteurs du "cordon bleu" avaient pris pour habitude de se réunir comme un "club de gourmands", afin de cultiver l’art du bien manger et du bien boire.

C’est sûrement de cette anecdote que s’est inspirée la journaliste Marthe Distel. En 1895, elle publie le premier journal de cuisine, La Cuisinière cordon bleu, qui rencontre un grand succès. Elle ouvre ensuite les écoles "Le Cordon Bleu", très réputées aujourd’hui pour leur apprentissage de l’art de vivre à la française. L’expression est donc entrée dans l’usage.

(sources: Projet Voltaire)

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Recette de la semaine: boeuf braisé aux carottes du jardin et champignons des prés.

Publié le par Bruno

Recette de la semaine: boeuf braisé aux carottes du jardin et champignons des prés.

Avec les températures plus fraîches de ces jours derniers, un petit plat mijoté avec légumes du jardin... et des prés (pour les champignons, une partie de la cueillette de la semaine dernière mise au congélateur), est le bienvenu.

Ingrédients pour 4 personnes:

1 kg de gîte de bœuf de chez Thierry Jamez, Éleveur à Lesdins, 150 g de lard de poitrine, 200 g de champignons des prés ou de Paris, 6 carottes, 200 g de petits oignons, 1 oignon piqué de 2 clous de girofle, 1 tête d’ail, 1 bouquet garni, 50 g de beurre, 50 cl de vin rouge corsé (Cahors ou Côtes du Rhône par exemple), 1 c. à soupe de concentré de tomates, 1 c. à soupe de farine, sel et poivre à sa convenance.

Préparation:

Coupez la viande en morceaux, l'ail en 2, taillez le lard en lardons et coupez les carottes en rondelles épaisses. Dans la cocotte, faites revenir vivement les morceaux de viande dans le beurre. Ajoutez le concentré de tomates et la farine. Faites cuire 5 min en remuant.
Ajoutez le lard, l’oignon, les carottes, la tête d’ail, le bouquet garni, les oignons grelots et arrosez avec le vin rouge. Salez et poivrez.
Fermez la cocotte et laissez cuire 1h30 feu moyen.
Lavez et épluchez les champignons, puis faites-les suer dans une poêle antiadhésive sans matière grasse. Salez et poivrez.

Retirez les morceaux de viande ainsi que les carottes, les lardons et les petits oignons.Faites réduire le fond de cuisson jusqu’à l'obtention d’une sauce onctueuse et homogène. Ôtez le bouquet garni, l’ail et l’oignon. Remettez la viande dans la cocotte ainsi que les lardons, les carottes, et les petits oignons.
Réchauffez 5 min à feu doux, puis ajoutez les champignons sautés.

Bon appétit !
Recette de la semaine: boeuf braisé aux carottes du jardin et champignons des prés.

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Terrine de lapin de garenne de Marie.

Publié le par Bruno

Ingrédients:

2 lapins de garenne désossés (soit 1,4 kg de viande), 500 g de chair à saucisse, 800 g de lard maigre, 1 sachet de gelée de madère, sel (10 g pour 1 kg de viande), poivre à votre convenance, 3 échalotes, 2 œufs, thym, laurier, carotte.

Préparation:

Désosser les lapins puis passer la viande au hachoir ainsi que le lard maigre. Mélanger le tout dans un grand saladier, incorporer la chair à saucisse, les œufs, les échalotes émincées, le sel, le poivre et le thym effeuillé.

Mettre la préparation obtenue dans les terrines, décorer avec quelques rondelles de carotte, le laurier et une ou deux branches de thym.

Couvrir les terrines, cuire à 180° pendant une heure, découvrir ensuite et remettre au four une 1/2 heure à la même température.

Vers la fin de la cuisson, préparer dans une casserole votre gelée de madère.

Au sortir du four, enlever la graisse des terrines et la remplacer par la gelée. Laisser refroidir et mettre au réfrigérateur au minimum une nuit avant dégustation.

Un délice ! bon appétit.

Terrine de lapin de garenne de Marie.

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