Dans la Genèse, l'arc-en-ciel représente une entente entre Dieu et Noé, après le déluge, indiquant que "les eaux ne deviendront plus jamais des déluges pour détruire la vie".
Selon une tradition européenne, il y aurait, au bout de l'arc-en-ciel, un chaudron d'or.
Selon la mythologie africaine, l'arc-en-ciel représente un serpent géant qui apporte de la malchance dans la maison qu'il touche.
D'autres se représentent l'arc-en-ciel comme étant un pont vers le paradis.
Selon une tradition allemande médiévale, il n'y aurait aucun arc-en-ciel durant les 40 années précédant la fin du monde. De voir un arc-en-ciel, est donc encourageant!...
Plantes de Noël et du jour de l'an par excellence, le houx et le gui, habillent traditionnellement nos tables et nos portes, sans que l'on sache le plus souvent pourquoi !
Tous les ans, nous décorons nos tables de Noël de branches de houx, ou en faisons des couronnes à suspendre à nos portes. Pourtant qui connaît l’origine de cette tradition ?
Plante vénérée pour ces qualités thérapeutiques par de nombreuses civilisations, elle tenait ses lettres de noblesse chez les Chrétiens, de son rôle dans la survie de la Sainte Famille lors de l’exil en Égypte. L’histoire veut que pourchassés par les soldats d’Hérode, Joseph Marie et Jésus trouvèrent refuge derrière un houx, à l’approche d’un soldat, celui-ci étendit ses branches pour les cacher. Marie aurait alors béni le houx en lui conférant la capacité à rester vert toute l’année. De nombreux rites religieux existaient autour du houx, ces derniers ont disparu, mais les superstitions populaires sont encore vivaces et la tradition perdure.
Au gui, l'an neuf !
Parasite des feuillus et conifères, le gui est la plante des druides, qui voyaient en lui une plante miracle, capable de guérir de tous les maux. Les Celtes avaient pour habitude d’en accrocher à leur porte en guise de protection. Son nom signifierait "celui qui guérit tout", cette plante aux multiples vertus, sera décrétée païenne par les chrétiens au IVe siècle. C’est à cette époque que la fête de Noël est instaurée en lieu et place de l’ancienne " Sol Invistis" la fête païenne de Mithra, le dieu du soleil invaincu ! Du coup le gui fut banni est remplacé par le houx. Les superstitions et traditions populaires résistèrent malgré tout, l’une d’entre elle voulait que deux ennemis se croisant sous le gui déposent leurs armes pour faire une trêve, c’est sans doute à elle que l’on doit de toujours pouvoir s’embrasser sous le gui.
Selon la tradition, pour apporter bonheur et prospérité, il est d’usage de s’embrasser sous une branche de gui lors de la nouvelle année.
Il est coutume d’accrocher une gerbe de gui au plafond ou au dessous de sa porte d'entrée. A chaque fois que deux personnes se rencontrent sous le gui, elles sont supposées s’embrasser et choisir une baie de la gerbe de gui. Ce geste, en apparence un peu étrange, est censé renforcer une amitié durable et porter chance.
Samedi 14 décembre à l'espace Pierre Proix, notre maire Anne Cardon et son conseil municipal, avaient convié les Aînés du village au désormais traditionnel repas festif de fin d'année.
Une quarantaine de personnes a répondu favorablement à l'invitation et s'est retrouvée avec bonheur autour de jolies tables décorées pour la circonstance aux couleurs de Noël par une équipe dynamique de petites mains habiles et talentueuses.
Dans son discours de bienvenue, le Maire a remercié les nombreux participants à cette fête ainsi que les bénévoles, sans qui rien ne serait possible.
Ils ont pu déguster un repas concocté par P. Dudebout, rehaussé par le sourire de charmantes serveuses.
Après un repas fin et copieux vint le fameux dessert "café gourmand et ses 5 gâteaux" qu' Anne Cardon a agrémenté d'une coupe de Champagne !
Retour en images sur les moments forts de ce formidable après-midi de liesse.
Tables décorées ainsi que les murs de la salle qui accueillent pour le plaisir des yeux, l'expo permanente des toiles de nos artistes locales, Annie et Martine.
Ci dessous, les décorations de table.
Les convives s'installent !
Et c'est encore un artiste du village qui assure avec succès, le show durant l'après midi !
C'est le moment pour notre chanteur et musicien Claude, de rentrer en scène... sous de nombreux applaudissements.
Belle ambiance !
Une chorale est née... sous la direction de Claude et Jacques.
Chaude ambiance salle Pierre Proix ! répertoire éclectique avec du Brassens, Ferrat, Bachelet...
Vidéo d'une huitaine de minutes des choristes et de notre conteur Ch'ti François pour une reprise du "Corbeau et le renard" de Jean de La Fontaine... Un grand moment.
... "et celui qui ne chante pas, débarrasse" ... Claude
7 heures du matin, il fait encore nuit quand une machine de plus de 15 mètres de long, impressionnante par sa conception, arrive devant la maison, tous feux allumés bientôt suivie d'une noria de camions de 40 tonnes: direction le silo de betteraves voisin.
Un épais brouillard givrant rend les machines encore plus étranges, plus irréelles. Les conditions météo sont idéales pour le chargement des betteraves, le gel a durci le sol, les routes resteront propres, mais le brouillard entrainera une rotation plus longue des poids lourds entre le déchargement de leur cargaison à la sucrerie d'Origny Sainte Benoite et le village.
Une machine efficace.
La Ropa Bunkermaus 5 est une machine de travail automotrice pour le nettoyage et le chargement de betteraves à sucre. Le chargement de la ROPA BunkerMaus s'effectue à la grue.
La cabine de la Ropa s'élève à 5 mètres de hauteur et permet à l'opérateur d'avoir une vision panoramique de son chantier.
Le godet de la grue emporte 3 m3 à chaque rotation.
La grue vide son godet dans une trémie de 12 m3, les betteraves passent ensuite sur des rouleaux de nettoyage au nombre de 8, un maximum de terre et de cailloux sont enlevés des racines. La sucrerie reçoit alors une matière première la plus propre possible.
Terre et cailloux tombe sous la machine après le passage sur les rouleaux de nettoyage. Plusieurs dizaines de m3 de terre pour un tel silo qui ne seront pas transportés inutilement et que la sucrerie n'aura pas à gérer.
La Ropa est munie d'un bras de chargement très mobile de 15 mètres de longueur, équipé d'un contre poids. Ce bras assure le remplissage des bennes en quelques minutes seulement...
Le conducteur de la Ropa BM dispose d'une caméra fixée à l'extrémité de son chargeur ainsi que d'un palpeur qui définit avec exactitude le poids du chargement. La sécurité des convois commence déjà par un chargement correct.
Certains camions sont équipés de portes ajourées à l'arrière de la benne assurant une prise au vent moindre lors du retour à vide de la sucrerie, les bennes n'étant pas bâchées.
Portes arrières ajourées: économie de carburant.
Bientôt déjà la fin du silo.
Le chargeur prend déjà une autre direction au travers des champs pour bientôt engloutir de nouveaux silos de betteraves.
"La France est le premier producteur européen de sucre (métropole + Dom), le deuxième producteur mondial de sucre de betterave et se classe comme neuvième producteur de tous sucres confondus à l'échelle mondiale.
La région Hauts-de-France concentre l’essentiel de la production, avec près de 234 000 ha emblavés en 2018/19 et un peu moins pour la campagne actuelle, à 214 400 ha. La récolte est attendue à près de 18 Mt pour la campagne 2019/20 dans cette région." (sources Terre-Net. 7 nov 2019)
Retour en images:
Article du blog (24 novembre 2014) Visite de la sucrerie d'Origny Sainte-Benoite
Le 19 octobre dernier, le blog proposait un article sur l'arrachage des betteraves dans le village, complété le 10 novembre par un papier, concernant cette fois l'enlèvement de l'immense silo de...
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