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Le point sur la réparation de la charpente de l'église. (2)

La poutre centrale responsable de l'affaissement de la charpente sur 25 centimètres (voir l'article du blog au 19 octobre 2019) est maintenant restaurée et de nouveau scellée dans la maçonnerie du mur porteur de notre église.
A la suite de ces travaux, l'entreprise Didier Bazin a effectué une inspection du reste de la charpente qui a permis de mettre en évidence l'impérieuse nécessité de remplacer 3 autres fixations endommagées par les anciennes infiltrations sur le chéneau côté Ouest, le plus exposé aux intempéries. L'extrémité des poutres, est une fois encore rongée par l'humidité et complètement pourrie.
Consolidations des poutres en cours dans le grenier.
Les blochets d'appui (pièces de bois horizontales), solidement fixés aux jambes de force sont remplacés et renforcés par des plaques de métal avant d'être scéllés de nouveau dans le mur porteur.
Restera ensuite l'intervention du plâtrier, pour les travaux de remise en état de la partie du plafond endommagé par l'affaissement de charpente.
A suivre.
Bienheureuse Pixelle. (4)
Aujourd'hui, c'est rando depuis le Hohneck en direction du barrage hydro-électrique de La Lande.
La pluie des derniers jours s'est enfin arrêtée pour laisser place à un beau soleil et des températures plus clémentes.
Deux ruisseaux, la Moselotte et le Chitelet alimentent la retenue qui occupe un ancien lac glaciaire située au lieu-dit "Feignes de La Lande".
Arrivés au lac, le décor est somptueux avec une vue magnifique depuis la digue. Le lac tel un saphir est enchâssé dans un vallon très encaissé, jadis façonné par les glaciers.
Quelques beaux champignons très toxiques au détour des sentiers forestiers. L’amanite tue-mouche se trouve principalement sur les sols acides, sous les feuillus (particulièrement les bouleaux…), et sous les conifères (épicéas, pins…) ou en lisière de ces bois. Elle est souvent annonciatrice des cèpes de Bordeaux à venir car elle pousse aux mêmes endroits, de la fin de l’été à la fin de l’automne.
Malgré ses jolies couleurs et son originalité, l’amanite tue-mouche, toxique, peut quand même être confondue avec d’autres champignons comme l’amanite des Césars (Amanita caesarea). Elle se distingue par ses lames, pied et anneau qui sont jaune-orangé, et sa large volve blanche en sac à la base du pied. Généralement, en plus, elle n’a pas de flocons sur son chapeau orange vif uniforme, et elle pousse rarement sous les pins. C’est un excellent comestible à la différence de l’amanite tue-mouche !
Pour éviter de vous retrouver dans des états seconds, si vous n’êtes pas sûr de la comestibilité de votre cueillette, demandez toujours l’avis d’un pharmacien mycologue. (source: Jardiner avec Binette et Jardin)
"Ce qui est toxique pour l'homme ne l'est pas forcément pour les animaux. Bien d'autres animaux sont plus ou moins mycophages. Il s'agit souvent d'opportunistes ou/et d'omnivores. Citons ainsi le renard, l'ours, le blaireau, le hérisson ou certains rongeurs comme le lapin (qui lui aussi peut manger sans danger l'amanite phalloïde)."
La charpente de notre église Saint Géry bientôt remise en état.

Fermée depuis quelques mois pour des raisons de sécurité, c'est toute une partie du plafond en plâtre à l'entrée, côté droit de la nef centrale, qui tombait par morceaux.
Dans un premier temps, un plâtrier est intervenu mais très vite il s'est avéré que le problème était plus préoccupant qu'il n'y paraissait.
En effet, c'est une partie de la structure même de la charpente qui était atteinte. L'extrémité d'une poutre porteuse s'était affaissée de 25 centimètres sous le poids de la charpente, le bois complètement pourri dans un mur porteur suite à un problème d'infiltration ancien sur un chéneau.
La charpente endommagée est en passe d'être prochainement restaurée. Après quelques péripéties pour trouver un artisan charpentier, c'est l'entreprise Didier Bazin Couverture, d'Essigny-le-Petit que la municipalité a retenue pour effectuer les travaux.

Il faut dire que la maison Didier Bazin Couverture possède une solide expérience, reconnue dans la région depuis des décennies, Saint Géry sera aussi leur 25ème restauration de toitures et clochers d'églises.
Un échafaudage imposant pour atteindre le plafond.
Pas moins de 11 étais pour relever de 25 cm la poutre maitresse qui soutient partiellement la charpente sur cette partie de l'édifice.
Des tenons et mortaises sont réalisées à l'identique pour remplacer les parties endommagées de la charpente.
L'extrémité de la poutre déposée qui était scellée dans le mur porteur.
L'extrémité de la poutre restaurée, des plaques de fer en U et d'autres planes viendront renforcer les extrémités de la poutre ainsi remise en état avant d'être scellées de nouveau dans le mur porteur.
Plus haut, dans le "grenier", même travail à réaliser en s'appuyant sur les étais du dessous pour relever la charpente.
6 étais pour faire remonter l'arbalétrier seront encore nécessaires...
Le bois est complètement pourri, rongé par l'humidité.
Vue du grenier, la grosse poutre porteuse restaurée avant son scellement dans la maçonnerie.
La charpente est saine mais fera l'objet d'une inspection dès que les travaux de remise en état seront terminés.
Sans ces travaux réalisés, c'est l'édifice dans son ensemble qui était menacé de péril.
A suivre ...