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Travaux des champs au Tilloy.
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Une belle météo ce lundi, c'est aussi le jour qu'a choisi Damien pour rentrer sa récolte de pommes de terre.
Une fois encore, il va falloir faire vite car dès demain une dégradation du temps est déjà annoncée. Les agriculteurs ont des journées bien remplies en ce moment, avec l'arrachage des betteraves et la préparation des terres pour les semis d'hiver.
Nous avons vu dans l'article du blog du 14 octobre dernier que la zone de stockage ainsi que les machines étaient prêtes à recevoir les pommes de terre fraîchement arrachées.
Visite sur le site d'arrachage.
Une puissante automotrice à quatre rang tourne depuis ce matin.
Les pommes de terre sont arrachées et déjà bien débarrassées de la terre collante. L'automotrice est capable de stocker jusqu'à 8 tonnes de tubercules avant de les envoyer dans la benne du tracteur.
Vidéo démo arracheuse de pommes de terre AVR Puma 3 en action.
Une noria de tracteurs acheminent les pommes de terre vers le silo de stockage.
Les remorques chargées sont ensuite vidées dans le déterreur, installé dans le hangar.
Le déterreur Grimme reçoit les pommes de terre, les nettoie, les trie et les envoie sur le tapis roulant vers le silo de stockage.
Le déterreur en action.
Les pommes de terre sont débarrassées une ultime fois de la terre et de quelques rares racines restantes.
Les tunnels de ventilation au sol se couvrent au fur et à mesure du dépôt. Par ces conduites, un air pulsé assurera l'aération du silo.
Damien cultive la pomme de terre sur son exploitation du Tilloy.
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La Picardie est une terre agricole par excellence avec prédominance des grandes cultures (céréales, betteraves à sucre...) Le secteur agroalimentaire est l'un des plus importants de la France métropolitaine.
Les céréales occupaient 59,4 % des terres arables en Picardie en 2017, les betteraves industrielles 14 %, les oléagineux (colza, tournesol, etc.) 11 %, les pommes de terre et légumes frais 6,1 %, les légumes secs et protéagineux (pois, luzerne, etc.) 2,11 %, et les fourrages annuels 3,83 %. Par exemple, notre région est la première productrice de betteraves sucrières en France, et la deuxième pour le blé tendre et les pommes de terre. Elle est la seconde pour le lin textile, derrière la Normandie.
(Sources Picardie Avenir octobre 2019)
L'heure de la récolte.
Il a d'abord fallu prévoir un lieu de stockage répondant aux normes de sécurité sanitaire importantes, exigées par l'entreprise qui gère la transformation et la vente des pommes de terre en France et dans le monde.
Le hangar ventilé de stockage.
Trois tunnels ajourés sont disposés au sol sous le futur silo dans lesquels trois gros ventilateurs pulseront de l'air pour aérer le stockage.
Les machines sont installées.
Un audit minutieux a validé la conformité des installations et autorise au démarrage de l'entreprise dès que les conditions météorologiques le permettront.
L'installation du déterreur et du convoyeur.
La pré-trémie de réception de pomme de terre est conçue pour réceptionner très rapidement la récolte et alimenter de manière régulière le déterreur. La pré-trémie de réception de pomme de terre (tapis souple jaune) permet également de réduire les dommages causés aux tubercules par la limitation de la hauteur de chute entre la benne et le déterreur pour un travail en douceur.
Le tapis achemine les pommes de terre sur ces différents rouleaux réglables qui assurent dans un premier temps le déterrage, puis leur espacement déterminera le calibrage des tubercules.
L'élévateur répartiteur assure le transport en douceur sur le lieu du stockage.
D'une longueur d'environ 15 mètres, cette machine dispose les pommes de terre dans le fond du silo de droite à gauche, de bas en haut des murs pour garnir automatiquement le silo grâce à des sondes disposées à son extrémité. Ce convoyeur télescopique se rétracte automatiquement au fur et à mesure du remplissage du silo.
Vidéo sur le fonctionnement de ce type de machine agricole en action.
"Le mauvais temps, c’est le temps qui dure longtemps".
Le vieil adage paysan n’a jamais été aussi vrai.
Après des semaines, des mois sans une goutte d'eau, il pleut sans discontinuer dans notre région retardant l'arrachage des pommes de terre sur des terres détrempées.
Merci à Damien pour cette visite intéressante sur son exploitation du Tilloy et bonne nouvelle, le beau temps devrait bientôt revenir...
Démarrage de la campagne betteravière.
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La campagne betteravière de la sucrerie d'Origny-Sainte-Benoîte vient tout juste de démarrer dans notre secteur, elle devrait durer jusqu'à la mi-janvier 2021.
Une baisse des rendements est attendue cette saison 2020-2021, causée par la sécheresse, conjuguée dans certains endroits à l'épidémie de jaunisse virale qui a touché la culture de la betterave.
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Rétrospective de la visite de la sucrerie d'Origny Sainte-Benoite de novembre 2014.
Retour en images !
(Archives blog nov.2014)
Le 19 octobre dernier, le blog proposait un article sur l'arrachage des betteraves dans le village, complété le 10 novembre par un papier, concernant cette fois l'enlèvement de l'immense silo de racines acheminées jusqu'à la sucrerie d'Origny qui se trouve à 18 kilomètres du village.
L'envie d'aller voir ce que pouvez ensuite devenir notre betterave sucrière était bien tentante...
Aussi, une sucrerie comme celle d'Origny ne se visite pas aisément, le site est classé SEVESO 2, c'est donc très encadré qu'a eu lieu un déplacement ce samedi 22 novembre sur les installations industrielles du groupe Tereos.
Le site d'Origny-Sainte-Benoite exerce des activités saisonnières de production de sucre et de séchage de pulpe, ainsi que, durant toute l'année, des activités de conditionnement de sucre, de production de sucres spéciaux, d'alcools et de bioéthanol. Il emploie 300 salariés permanents auxquels s'ajoutent 50 salariés saisonniers durant la campagne betteravière.
Quelques chiffres:
La sucrerie distillerie travaille les betteraves produites sur 23 000 hectares cultivés par 800 agriculteurs de l'Aisne, 900 camions au quotidien sur site, 20 000 tonnes de betteraves par jour, une production annuelle de 135 000 tonnes de sucre par an et de 330 000 m3 d'alcool.
( déchargement des camions) 44 000 tonnes pour une autonomie de 3 jours de fonctionnement de la sucrerie, les transporteurs ne roulent pas le mercredi et le dimanche, mais la sucrerie fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7.
Les silos au bord des champs paraissent relativement propres, de plus nous avons vu dans l'article du 10 novembre dernier, que le chargement de ces racines se faisait avec de nouvelles machines, qui au passage secouaient les betteraves pour éliminer le plus de terre possible, la sucrerie n'a besoin que de la racine.
Néanmoins, 12 tonnes de pierres ainsi que 20 tonnes d'herbe et de terre sont extraites par jour lors du lavage à la sucrerie sur les 20 000 tonnes de betteraves traitées au quotidien.
Pas moins de 10 000 m3 d'eau journalier sont utilisés pour le nettoyage des racines, une eau qui est recyclée en permanence dans d'immenses bassins de rétention pour être réinjectée ensuite après filtration, dans le circuit de lavage des betteraves. Les boues séchées obtenues sont reprises pour amender les prochaines cultures.
Notre betterave, une fois propre est dirigée vers la râperie pour être transformée en cossettes grâce à l'emploi de "peignes métalliques" Schématiquement la cossette ressemblance à du céleri râpé, mais elle présente 3 côtés pour permettre une meilleure récupération du sucre de la betterave.
Le sucre extrait de la cossette, elle devient pulpe fraiche de betterave ou pellets déshydratés de 6 ou 8 mm de diamètre qui entreront dans l'alimentation du bétail.
Quant au jus obtenu, il sera chauffé dans d'immenses chaudières pour obtenir des cristaux de sucre qui après divers procédés industriels nous donneront le sucre blanc.
Elle produit de l'alcool brut obtenu par action des levures sur le sucre (fermentation), puis par distillation du vin fermenté. Les flegmes (Produit obtenu par distillation sans rectification d'un liquide alcoolique quand celui-ci n'est pas consommable (par opposition à eau-de-vie), subissent ensuite une opération de rectification qui consiste à les épurer par distillation multiple afin d'obtenir un alcool de haute pureté appelé "Surfin", destiné aux secteurs des spiritueux, de la parfumerie, de la pharmacie et de la vinaigrerie.
Les flegmes déshydratés servent aussi à produire le bio éthanol, destiné à l'incorporation dans les essences.
Petit coup de pouce !
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Avis aux tricotteuses, (eurs) le magasin " Toute la Laine " de Fresnoy-le-Grand, fermera définitivement son activité commerciale à la fin de l'année. Un grand choix de laine de qualité (Bergère de France) et articles divers sont vendus avec 35% de réduction.
Merci de partager l'info !