Météo France l'avait annoncée et placée notamment notre département en vigilance orange "crues" depuis deux jours. La rivière Oise proche de chez nous est déjà largement sortie de son lit comme l'an dernier à la même époque.
Routes barrées à de nombreux endroits.
Notre Dame de la Salette. (entre les villages de Proix et Noyales), située au bord d'un à-pic crayeux.
La migration des oiseaux est l'un des phénomènes naturels les plus beaux qu'il soit donné d'observer. Une organisation sans faille, les oies sauvages partent à l'automne vers des contrées plus accueillantes, par groupes de quelques individus.
Le raccourcissement de la durée du jour stimule leur instinct migratoire.
Voilà maintenant une quinzaine de jours que tous les matins, elles passent au dessus de la maison, à quelques dizaines de mètres d'altitude. Elles s'annoncent en produisant des cris nasillards et sonores tout à fait comparables à celui des oies de nos basses-cours. Aujourd'hui, point de brume ni de brouillard au lever du jour, des conditions météo parfaites pour faire quelques clichés ainsi qu'une petite vidéo... le temps d'un passage.
(Activer le mode HD pour visualiser la vidéo)... C'est mieux !
Depuis trois matins, alors que le jour commence à peine à se lever, des cris caractéristiques d'oies sauvages se font entendre au dessus de la maison. Le temps de se saisir de l'appareil photo, les oies ne nous avez pas attendus...
Observateurs attentifs aux signes de la nature, Marie et moi étions bien décidés aujourd'hui, à réaliser quelques clichés, postés derrière la maison, à l'affut d'un éventuel passage d'oies sauvages.
Pixelle entend l'arrivée bruyante des volatiles.
Une escadrille en V à quelques dizaines de mètres du sol.
Gracieuse en vol, l'oie fait preuve d'une grande résistance pendant les migrations, volant jusqu'à 1600 km sans s'arrêter.
Les spécialistes des oiseaux se sont longtemps interrogés sur les raisons qui amenaient des oies à voler en formation en adoptant une forme géométrique en V. Les réponses sont riches d’enseignements sur les principes de fonctionnement de l’intelligence collective. En battant des ailes, chaque oie génère un courant ascendant pour celles qui suivent. En volant en formation en V, les oies augmentent d’au moins 70% sa durée de vol par rapport à un oiseau qui volerait seul. Une oie qui sortirait de la formation pour voler seule serait vite fatiguée du fait de la résistance de l’air, et reprendrait sa place dans la formation.
Quand l’oie qui est en tête est fatiguée, elle se place à l’arrière de la formation et une autre prend sa place à l’avant. Les oies effectuent une rotation dans les postes qui demandent beaucoup d’énergie. Celles qui sont derrière poussent des cris pour encourager celles qui sont devant à maintenir leur vitesse. Dans la mesure ou chaque oie connaît la direction que le vol doit suivre, chaque oie est en mesure d’assurer le leadership.
Si une oie est malade ou blessée et qu’elle s’écarte de la formation, une ou deux autres oies la suivent pour lui apporter aide et protection, jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau capable de rejoindre une autre formation ou qu’elle meure. (Source: Institut Repère)
Alors Pixelle, toujours envie de les suivre ?
D'après le dicton: " A la Saint Hubert (le 3 novembre), Les oies sauvages fuient l'hiver."
Le signe annonciateur d’un hiver très proche ? Une date de passage bien précoce semble-t-il. Les pelures des oignons sont aussi épaisses, l’hiver s’annoncerait-il rigoureux ?
La 118ème édition de Paris-Roubaix, initialement prévue le 12 avril 2020 puis le 25 octobre 2020, la course a été de nouveau repoussée au 11 avril 2021 pour cause de pandémie mondiale, avant d'être finalement fixée pour le 3 octobre prochain...
Le passage de la course est prévue en fin de matinée hameau de Bellecour, précédée de la caravane publicitaire.
Paris-Roubaix, c'est aussi 200 véhicules (caravane publicitaire, véhicules d'assistance, gendarmerie... et 20 motos de presse)