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le village

La moisson est de retour dans le village.

Publié le par Bruno

La moisson est de retour dans le village.

Un temps enfin chaud et sec, presque idéal pour moissonner. Moins agréable sans doute pour Laurent, le spectacle que donne l'orge couchée dans la boue séchée, lié aux dégâts occasionnés par les intempéries de ces dernières semaines notamment dans le vallon.

La moisson de l'orge terminée, viendront ensuite le tour du colza et du blé générant une activité intense chez les agriculteurs en cette période estivale.

Il y a peu de temps, l'orge avait "les pieds dans l'eau"...
Il y a peu de temps, l'orge avait "les pieds dans l'eau"...
Il y a peu de temps, l'orge avait "les pieds dans l'eau"...

Il y a peu de temps, l'orge avait "les pieds dans l'eau"...

Publié dans Le village

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Etat des lieux des fossés après les intempéries.

Publié le par Bruno

Le 23 Juin dernier, notre région a été durement touchée par les intempéries, (orages, vent violent et grêles) notamment le Saint-Quentinois. Les communes voisines ont subi de gros dégâts, véhicules et maisons inondées, sans compter les routes coupées par des glissements de terrain ...

Notre village est passé à côté des conséquences catastrophiques d'un tel déchainement météorologique. Les travaux d'hydraulique douce réalisés dans notre vallon après la catastrophe du 11 septembre 2008 semblent efficaces après la répétition de ces déluges depuis le début du printemps.

Le 21 juin 2016, je postai un article avec plusieurs photos du fossé de rétention du vallon, c'était intéressant de voir comment celui ci avait absorbé une telle quantité d'eau tombée le 23 juin dernier.

Bottes obligatoires et parapluie de rigueur ce jeudi 30 Juin.

L'entrée du vallon rue Charles Collin.

L'entrée du vallon rue Charles Collin.

A l'entrée du bosquet, le fossé a drainé l'eau boueuse vers la cuvette que forme le bas du champ inondé.
A l'entrée du bosquet, le fossé a drainé l'eau boueuse vers la cuvette que forme le bas du champ inondé.

A l'entrée du bosquet, le fossé a drainé l'eau boueuse vers la cuvette que forme le bas du champ inondé.

Etat des lieux des fossés après les intempéries.

Le fort ruissellement dans le fossé a entrainé la formation d'un embâcle de branches au tiers inférieur du champ.

Etat des lieux des fossés après les intempéries.
Etat des lieux des fossés après les intempéries.
Etat des lieux des fossés après les intempéries.

Vers la moitié du champ, la boue fait son apparition dans plusieurs redents.

Le fond du redent est envahi par la boue sur une dizaine de mètres.
Le fond du redent est envahi par la boue sur une dizaine de mètres.
Le fond du redent est envahi par la boue sur une dizaine de mètres.

Le fond du redent est envahi par la boue sur une dizaine de mètres.

Vue de l'amont sur le redent embourbé.

Vue de l'amont sur le redent embourbé.

Etat des lieux des fossés après les intempéries.

La partie supérieure du vallon est restée propre, la craie a raviné avec le flux, comblant légèrement le redent.

Etat des lieux des fossés après les intempéries.

Sans être expert, je suis convaincu que les travaux d'hydraulique douce dans le vallon et l' entretien régulier des redents ont protégé le bas du village des inondations cette fois encore. Il serait temps maintenant que le beau temps arrive.

Publié dans Le village

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Des fossés de rétention plutôt efficaces.

Publié le par Bruno

Des fossés de rétention plutôt efficaces.

L’année 2015 restera dans la mémoire collective pour la faible pluviosité du printemps et de l’été, et la grande douceur de l’automne suivi d'un hiver peu rigoureux.

Le printemps 2016 a été aux abonnés absents avec des cumuls de pluie jamais atteints dans notre région. (Sources météo France). Aujourd'hui, nous sommes le premier jour de l'été...

En attendant je ne peux me résigner à rester enfermer avec cette météo impossible, c'est donc sous une pluie battante, chaussé de bottes et parapluie à la main (pour protéger l'appareil photo) que je suis parti hier après-midi faire quelques clichés de "notre valléyette," visiter les fossés à redents*, fossés qui doivent nous prémunir des inondations.

( Voir article blog du 22 octobre 2015, Entretien des fosses et fossés de la valléyette.)

Dans la partie basse du champ, pas de trace de ruissellement.
Dans la partie basse du champ, pas de trace de ruissellement.

Dans la partie basse du champ, pas de trace de ruissellement.

Au fur et à mesure de ma progression, le fossé apparait toujours exempt de boues de ruissellement mais des débris de fines branches apparaissent dans le fond d'un redent. Les eaux de ruissellement ont entrainé ces amas de bois mort.

L'eau est montée à environ un mètre dans ce redent, mais rapidement absorbé par le sol crayeux.
L'eau est montée à environ un mètre dans ce redent, mais rapidement absorbé par le sol crayeux.

L'eau est montée à environ un mètre dans ce redent, mais rapidement absorbé par le sol crayeux.

Dans le fond du vallon, la boue fait son apparition de manière modérée, compte tenu des quantités d'eau tombées depuis des semaines.

Des fossés de rétention plutôt efficaces.
Des fossés de rétention plutôt efficaces.
Des fossés de rétention plutôt efficaces.

L'orge a les pieds dans l'eau dans le fond du vallon.

Des fossés de rétention plutôt efficaces.

Le fond du vallon.

A l'arrière plan de la photo, maisons rue Charles Collin.
A l'arrière plan de la photo, maisons rue Charles Collin.
A l'arrière plan de la photo, maisons rue Charles Collin.

A l'arrière plan de la photo, maisons rue Charles Collin.

*Les fossés à redents:

Il s’agit d’une catégorie de fossé relativement bien adaptée pour jouer un rôle tampon. Ils sont en effet recoupés de petites buttes transversales créant une succession de compartiments se déversant les uns dans les autres par surverse, propice à la sédimentation des boues, la rétention et l’infiltration d’une partie de l’eau circulant dans le fossé.

En conclusion, le fossé semble absorber sans difficulté les énormes quantités d'eau tombées depuis environ deux mois. L'entretien efficace et régulier par Laurent Cardon de cet ouvrage à ciel ouvert, assure la mise en sécurité contre les inondations des riverains de la rue Charles Desjardins et de quelques habitations rue Charles Collin et rue des Prés. C'est plutôt rassurant.

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"Y'en a marre de ce temps" !

Publié le par Bruno

"Y'en a marre de ce temps" !

Voilà résumé en quelques mots les conversations de chacun avec cette météo épouvantable qui perdure depuis des semaines et qui ne semble pas vouloir s'améliorer à l'approche de l'été (sur le calendrier).

Aussi, je vous propose un petit rayon de soleil avec ces quelques photos d'un très beau champ de lin de Laurent Cardon, champ qui se situe dans le village à l'intersection de la rue Charles Collin et du chemin de Bellecour. Une trouée de ciel bleu, un rayon de soleil, il faut faire vite pour réaliser quelques clichés avant la prochaine averse...

Bientôt le champ sera couleur lavande.
Bientôt le champ sera couleur lavande.

Bientôt le champ sera couleur lavande.

Le lin fibre fait partie de la famille des "linaceae" (linacées).

C'est une plante herbacée annuelle, à croissance rapide. Il en existe 230 espèces. Les fleurs sont le plus souvent bleues, parfois un peu violettes. Il existe des lins à fleurs blanches, mais ce sont les lins à fleurs bleues qui sont les plus productifs.
Le lin atteint 1 mètre en moyenne pour un diamètre de tige de 0.5 à 1 cm.

Sa culture nécessite un climat tempéré et humide. En Europe, le lin est cultivé en Belgique, aux Pays-Bas, mais surtout en France : 80 %. Sa culture se fait dans des régions tempérées et proches de la mer : la Seine-Maritime, le Nord, le Pas-de-calais, la Picardie, l'Eure, le Calvados ou l'Orne... Dans ces régions, le lin cultivé permet de produire les plus beaux tissus en lin du monde. C' est un produit d'excellence en Europe et particulièrement en France.

La floraison du lin.
"Y'en a marre de ce temps" !
"Y'en a marre de ce temps" !

La floraison du lin est très particulière. Sur une tige il y a plusieurs fleurs mais chaque fleur ne fleurira qu'un matin. Dès que le soleil monte à l'horizon, les pétales tombent. La floraison va s'étaler pendant environ 10 jours.

Viendra ensuite le temps de la récolte par arrachage, cinq semaines après la floraison, les tiges sont arrachées et non fauchées comme le blé. En effet en arrachant le lin, on préserve toute la longueur de la plante et donc toute la longueur de la fibre. Le lin est arraché lorsqu'il a une belle couleur blonde. Les graines sont brunes et se trouvent dans des petites clochettes en haut de chaque tige.

Le rouissage:

les tiges de lin sont étalées sur le terrain par le liniculteur en longues nappes. Au contact du sol et grâce à la rosée du matin ou aux pluies de l'été, des micro organismes (champignons et bactéries) vont s'attaquer à la tige pour séparer les fibres de la paille puis vont s'attaquer aux substances appelées ciment qui relient chaque fibre entre elles. Cette opération naturelle s'appelle le rouissage. Le liniculteur va régulièrement surveiller sa linière pour vérifier que cette opération se passe bien. Il sera éventuellement amené à retourner les nappes de lin avec une machine pour obtenir un rouissage homogène. C'est important pour obtenir des fibres fines et solides pour créer par la suite de beaux vêtements. Une fois cette opération terminée, le liniculteur fait de grosses balles rondes et les livre à l'usine.

De la qualité de la culture dépendra en grande partie la qualité de nos chemises !

(Sources: lin côté nature)

Alors, si vous passez chemin de Bellecour ou rue Charles Collin, jetez- y un p'tit coup d’œil, car sa floraison est particulièrement éphémère.

Coquelicot en bordure du champ.
Coquelicot en bordure du champ.

Coquelicot en bordure du champ.

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Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.

Publié le par Bruno

Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.

Une activité peu habituelle régnait ce samedi matin, dans la rue de l'église. La cause, une fuite d'eau apparue la veille au soir sur le trottoir proche du conteneur à verre. Aussitôt prévenue, Anne Cardon devait alerter les services techniques de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, qui tôt ce matin sont intervenus et cela tout au long de la journée, compte tenu des difficultés rencontrées pour mettre en évidence la fameuse fuite.

En réalité, c'est un raccord de canalisation d'eaux usées qui s'est en partie rompu, canalisation qui draine les eaux souillées de notre station de relevage (proche du pont de la Somme) pour les envoyer en direction de Lesdins.

Marteaux-piqueurs en action, les débris sont aspirés au fur et à mesure par ce gros aspirateur.

Marteaux-piqueurs en action, les débris sont aspirés au fur et à mesure par ce gros aspirateur.

L'énorme aspirateur relié à la cuve du camion est capable d'avaler jusqu'à 4 m3 de gravats, terminé le terrassement avec la brouette, les pelles, les pioches et plus récemment le tracto-pelle.

 Bel outil ce camion.

Bel outil ce camion.

Plusieurs forages sont nécessaires avant de mettre en évidence la canalisation responsable de la fuite.

Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.

Un geyser d'une eau putride apparait enfin, reste encore à réparer...

Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.
Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.
Fuite sur le réseau d'assainissement de la commune.

Coup de chapeau à cette équipe pour leur travail pas facile, ce soir tout est rentré dans l'ordre.

Bravo Messieurs !

Bravo Messieurs !

Toutes nos eaux usées cheminent depuis nos habitations vers le point le plus bas du village où se trouve la pompe de relevage. Pompe qui renvoie ces eaux sur Lesdins par cette fameuse canalisation...

Station de relevage.

Station de relevage.

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