Après avoir endommagé une chaîne de tronçonneuse sur ce que je pensais être un éclat de munition de la Grande Guerre, (la ligne Hindenburg passait à Bellecour), vu la hauteur à laquelle se trouvait le morceau d'acier, cette fois, c'est en fendant une bille de bois au merlin que je devais faire une étrange découverte.

Au cœur d'un tronçon de plus d'un mètre de diamètre, le merlin éclatait la bûche de bois pour découvrir un isolateur électrique en porcelaine début 1900? que l'arbre semblait avoir digéré lors de sa croissance. Le hêtre avait complétement phagocyté l'objet.

Par change, la tronçonneuse n'est pas passée par là...

L’arrivée du télégraphe et des isolateurs en porcelaine.

L’arrivée du télégraphe dans les années 1855-1860 fut à l’origine des isolateurs en porcelaine dure émaillée utilisés sur les poteaux pour le maintien des   fils télégraphiques. Il s’avéra alors que ceux en porcelaine étaient plus isolants que ceux en verre.

Sources: https://www.jpcfrance.fr/bases-pratiques/electriques/introduction-historique-des-ceramiques-isolantes-pour-borniers-electriques/

A partir de 1905-1910, apparaît dans les foyers urbains " la lampe populaire ". Les sociétés distributrices installent une lampe par logement qui éclaire la pièce principale. Le compteur n'existe pas encore mais l'usage de la lumière est strictement réglementé : le soir jusqu'à 23 heures et de bon matin. Le monde rural devra encore attendre.

En ce début d'année 2024, le blog vient de se hisser à la seconde place dans la catégorie "photographie". Merci encore aux fidèles ou occasionnels lecteurs qui nous suivent Marie et moi depuis des années.

Meilleurs vœux à tous.

A bientôt sur le blog Brunoderemaucourt !

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Sans commune mesure avec les inondations catastrophiques qui touchent nos voisins du Pas de Calais ou encore de l'Est du département, notamment en Thiérache où les crues sont aussi dévastatrices et redessinent les paysages bocagers. Dans la vallée du Ton et de l'Oise, sorties de leur lit, les rivières débordent. Rien n’arrête l’eau qui se faufile partout et occasionne des dégâts ainsi que de nombreuses routes coupées à la circulation.

Dans le village, la Somme est sortie de son lit pour envahir peu à peu les prés voisins.

La petite maison près du pont a les pieds dans l'eau, la descente de gouttière est immergée dans le cours de la Somme.

Même le niveau de la rigole du Noirieu a bien augmenté ces jours derniers.

Le débitage du vieux hêtre se termine malgré une météo capricieuse rendant la tâche un peu plus difficile.

J'ai réalisé un montage photos et vidéos de 6 minutes à partir des nombreuses prises de vues effectuées par ma photographe préférée lors de ses visites sur le chantier.

Merci Marie, beaux souvenirs pour ton bûcheron...

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