Bienheureuse Pixelle. (3)
Un cadre magnifique pourvu que la météo soit au rendez-vous...
Randonner avec son chien: quel bonheur même si quelques précautions sont de mise. Certains trajets sont à éviter, notamment les sentiers de montagne trop escarpés pour des raisons de sécurité évidentes ou encore le passage de certains ponts de bois quand le tablier de rondins humides sont trop espacés pour les pattes de nos compagnons... (risque de glisser et de se briser une patte)
Éviter aussi les zones avec des chiens de protection des troupeaux, qui ne sont pas toujours très amicaux avec leurs congénères. Isis avait eu une belle peur lors d'une rencontre fortuite avec un patou, nous aussi d'ailleurs.
Penser aussi à inspecter son chien au retour de la randonnée, bien vérifier les coussinets des pattes mis à rude d'épreuve avec les kilomètres parcourus sur un sol accidenté, granitique, les ronces etc... coussinets qui peuvent souvent être le siège de lésions traumatiques pour nos compagnons à quatre pattes.
Pour les maitres, de bonnes chaussures montantes de randonnée, indispensables. Les Vosges: ça grimpe !
Trop amusant de courir en liberté avec cette branche de sapin.
Elles sont belles les Vosgiennes au regard si doux !
De l'abandon au renouveau.
À les voir si sympathiques et guillerettes devant l'objectif, on n’imagine pas qu'elles reviennent de loin : au cours du XXe siècle, la race vosgienne, dont l’implantation dans le massif des Vosges est très ancienne, a quasiment disparu sous l’effet des guerres, de la recherche de productivité et de la simplification du schéma d’élevage français. En 1900, on estimait sa population à 125 000 têtes. Dans les années 1960 et 1970, elle était descendue au-dessous de 3000 !
En 1977, plusieurs éleveurs passionnés, soucieux de sauver cette race montagnarde à la santé de fer, mirent en place un plan de relance. Pari réussi : on compte aujourd’hui 10 000 animaux de race vosgienne, tous âges et sexes confondus. Cela reste un petit effectif, mais la race séduit de plus en plus d’éleveurs grâce à sa rusticité.
Petite mais costaude !
La vache vosgienne est trapue mais dotée de membres fins et solides. Avec des yeux vifs cerclés de noirs, son caractère affable et sa sociabilité à toute épreuve, elle est très attachante. Sa robe originale est noire et blanche, mouchetée, avec deux bandes blanches sur le dos et le ventre.
Rustique, d’une robustesse exceptionnelle, c’est une excellente marcheuse, y compris sur les reliefs difficiles. Peu sensible aux variations de température et au stress, elle est parfaitement adaptée à la montagne. Enfin, sa longévité, sa fécondité et sa capacité de vêlage sont remarquables.
Un lait de grande qualité.
La production annuelle de la vosgienne, d’environ 4000 litres de lait, ne peut pas rivaliser avec celle des races à gros effectif sélectionnées pour leurs performances laitières. Mais son lait, comme celui de toutes les montagnardes françaises, est réputé pour sa qualité. Il est particulièrement adapté à la fabrication de l’un des fleurons du terroir vosgien : le munster fermier. (Sources Milk planet)