Spécialisé dans le secteur d'activité des services d'aménagement paysager depuis 2013, Thomas Sobota, enfant du village, installé rue Charles Collin a travaillé dans la commune à la mise en sécurité de quelques arbres sur le terrain d'aventure, jouxtant trois propriétés des rues Charles Collin et Charles Desjardins. La grosse tempête Eleanor de Janvier dernier est encore dans toutes les mémoires même si dans le village, aucun dégât n'était à déplorer.
Du travail propre et soigné.
Réalisation du BRF.
Le brf = bois raméal fragmenté = copeaux issus du broyage des rameaux des branches.
Les branchages ont été valorisés en broyats pour pailler les massifs dans le village. Les copeaux obtenus ont été étalés en couche épaisse. Celle-ci va protéger le sol, maintenir l’humidité, encourager la vie des milliers de champignons et autres organismes, et surtout éviter la pousse des mauvaises herbes.
Les premiers essais de la technique BRF remontent aux années 1970 où quelques chercheurs québécois ont eu cette idée saugrenue. Renouvelés avec toutes sortes de cultures et sous différents climats, les résultats de ces essais semblent très encourageants : importante production d’humus, amélioration très nette de la structure des sols, rendements accrus avec des effets prolongés sur trois ans, importante réduction des besoins en eau, moins de désherbage, de maladies et de ravageurs... (Source: terrevivante.org)
Déjà une remorque de BRF mis en place par Jérémy sur le parterre en face du château.
Un atout intéressant pour limiter l'utilisation de la rasette pour désherber, plus besoin de pesticides, désormais interdit aux collectivités pour l'entretient des espaces verts.
Les élus de la communauté d'agglo, les anciens combattants et porte-drapeaux, des élèves des écoles, des élèves de l'Epide ainsi que l'harmonie de Saint -Quentin se sont rendus à Paris pour le ravivage de la flamme devant le tombeau du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, à l'invitation de la ville de Saint-Quentin.
Le symbole de la Flamme sous l'Arc de Triomphe.
Afin d'éviter que le tombeau du soldat inconnu ne sombre dans l'oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu'une Flamme du Souvenir veille jour et nuit sur la tombe sacrée.
Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la guerre. Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte et chaque soir, à 18h30 sous l'Arc de Triomphe, une cérémonie solennelle de ravivage est organisée. La Flamme du Souvenir et le tombeau du soldat inconnu sont aujourd'hui le symbole du sacrifice de ceux qui sont morts sur les champs de bataille pour que nous vivions dans un pays libre. La Flamme est également devenue, depuis la seconde guerre mondiale, le symbole de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre pays. Elle brûle devant le tombeau du Soldat inconnu comme un perpétuel souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la France.
Pour les générations, participer à la cérémonie de ravivage de la Flamme est avant tout un devoir de mémoire et un geste citoyen. Par leur présence, elles témoignent de leur volonté à entrer dans la communauté de citoyens dont ils seront les forces vives.
(Sources: site internet laflammesouslarcdetriomphe)
La cérémonie toujours impressionnante, a été suivie d'une réception au Sénat.
Une résolution du Parlement européen adoptée le 8 février dernier pourrait aboutir, à terme, à l’abandon définitif du changement d’heure en France et dans le reste de l’Union européenne.
Avancer d’une heure au printemps, reculer d’une à l’automne… Ce rituel immuable du changement d’heure -en vigueur en France depuis des décennies- et le sempiternel débat qui l’accompagne sont peut-être révolus. Le Parlement européen a en effet adopté le 8 février 2018 une résolution visant à mettre fin au changement d’heure, présentée par l’eurodéputée française Karima Delli (Verts/ALE), présidente de la commission des Transports. 384 députés ont voté pour, 153 se sont prononcés contre et 12 parlementaires se sont abstenus. Un amendement en faveur de nouvelles études sur l’impact du changement d’heure a également été adopté.
« On savait que plusieurs pays du Nord étaient favorables à l’abandon du changement d’heure. Avec ce vote, on sait que l’adhésion à cette résolution, qui comporte de très nombreux enjeux en matière de sécurité routière ou de santé, est encore plus large », se réjouit-on dans l’entourage de Karima Delli.
Vêtements chauds, bonnets et gants étaient de rigueur pour la bonne vingtaine de marcheurs, réunis ce dimanche matin sur la place du village pour la première randonnée de l'année qu'organisait le foyer rural Remaucourt-Loisirs. Le coup de froid et la neige tombée la veille n'ont pas découragé les participants.
Un beau circuit concocté par Christian.
Après la photo de groupe, la petite troupe s'est mise en marche direction le chemin vert, Isis toujours en tête, bien entendu, hâte de courir.
C'est parti pour 8km 500 dans la bonne humeur par les petits chemins qui sillonnent les champs entre notre village et Morcourt. Au bout du chemin vert, sous la neige, les hurlements des loups de l'élevage du château, en lisère de bois nous accueillent nous laissant un sentiment "d'hiver dans le grand Nord"
Isis chien de chasse, elle lève le gibier puis le poursuit sur de très longues distances, à perte de vue. Chevreuils et lapins de garenne s'en souviennent encore. Ce matin, la belle a bien couru.
" un jour, je l'aurais" comme dit la pub !
Bientôt arrive le moment de la pause, à l'abri du vent. Café et chocolat bien chauds réconfortent les courageux marcheurs, boissons chaudes accompagnées de délicieux cakes concoctés par 3 expertes: Agnès, Blandine et Marie. Un délice, rien n'est resté ! Pauvre Isis, elle n'a eu que des miettes.
Il nous faut bientôt reprendre le chemin du retour, direction le Tilloy puis le village où le verre de l'amitié nous attend à l'espace Pierre Proix pour clore cette belle matinée de randonnée.
La prochaine sortie rando est prévue le 15 avril prochain, un parcours de 17 km sur la journée est en préparation avec la possibilité d'effectuer un seul circuit de 8 km le matin. Prévoir son pique-nique.
A la demande des amateurs de la recette:
La recette de Marie. (cake aux fruits confits et raisins secs)
Petite astuce pour les raisins ! ... Toujours avoir un petit bocal à conserve avec des raisins macérant dans du rhum prêt à servir ...
Voilà maintenant trois ans qu'au début du printemps, je vous parle des bienfaits de la sève du bouleau. (Lire les différents articles "cure de sève de bouleau") dans la rubrique " recherche" sur la page d'accueil du blog.
La pratique consiste à prélever ce liquide en perforant l'arbre entre l'écorce et l'aubier, soit un trou de 3 cm de profondeur pour 8 mm de diamètre. (Une mèche à bois sur une perceuse sans fil et le tour est joué.) Une petite canule guide le liquide au goutte à goutte jusqu'au récipient qui le recueille. (cf photos)
Le prélèvement de la sève ne nuit pas à la santé de l'arbre, ou tout au moins à la bonne croissance des bourgeons et jeunes pousses lorsque le travail est fait correctement.
Une cure détoxifiante de sève de bouleau.
Au retour du printemps, boire un grand verre (250 ml) de sève de bouleau à jeun, pendant 3 semaines, nettoie l'organisme. La sève est prélevée quotidiennement sur l'arbre.
Les anciens en consommaient tous les ans à la sortie de l'hiver. La tradition s'est perpétuée dans les pays scandinaves et elle opère depuis quelques années un retour en force en France.
La récolte démarre fin février début mars, lorsque la sève commence à monter dans le tronc et les branches. Elle dure entre 15 et 20 jours et s'effectue sur des arbres d'au moins 30 ans. Le tronc est donc percé sur quelques centimètres de profondeur pour y glisser un tuyau raccordé à un réservoir dans lequel s'écoule la sève. Il est préférable de ne réaliser qu'un seul trou par sujet.
Pour limiter la fermentation, le prélèvement doit être quotidien. Le bidon réservoir rempli de sève ne doit jamais séjourner plusieurs jours en plein soleil. La quantité prélevée sur un arbre peut atteindre 4 ou 5 litres par jour lors du pic de montée de sève. Après la récolte, la sève de bouleau peut être conditionnée dans des bouteilles d'eau minérale par exemple et se conserve alors au réfrigérateur entre 0 et 4°C.
Convaincus des bienfaits de la cure, nous en buvons tous les matins au réveil, pendant 3 semaines. Cette sève est translucide comme de l'eau pure, fraîche et agréable en bouche, elle révèle une saveur très légèrement sucrée qui devient plus forte avec la fermentation du liquide au fil du temps. La sève de bouleau est l'une des plus riches de tous les arbres. Les populations du Nord de l'Europe et d'Amérique du Nord en font une consommation régulière depuis des siècles. Il s'agit véritablement d'une pratique empirique ancestrale.
En France, c'est dans les monastères que s'est transmise la tradition de consommer de la sève de bouleau. Les moines de la Trappe des Dombes (dans l'Ain) ont jusqu'à aujourd'hui gardé sereinement cette tradition. Chaque printemps, les moines récoltent la sève de bouleau fraîche pour que les plus anciens retrouvent leurs forces vives et souffrent moins de douleurs articulaires.
Très riche en minéraux et oligo-éléments, la sève de bouleau contient en grande quantité calcium, magnésium, silicium, sodium, phosphore et potassium, en lesquels nous sommes nombreux à présenter des carences de nos jours.
Au printemps, le bouleau produit pendant un mois, 200 litres de sève par jour, c'est donc plus de 6000 litres de sève qui viendront nourrir un seul arbre adulte.
Environ 2 litres de sève récoltés après une heure d'installation du dispositif.
La sève doit être recueillie à l'abri de l'air et de la poussière sur un terrain exempt de pesticides.
La cure terminée, retirer le tuyau de drainage et boucher le trou dans l'écorce du bouleau avec un "mastic" à base d'argile humide mélangée à de la cendre de bois. Très efficace pour obturer de manière étanche le trou percé, la cendre de bois neutralise l'apparition d'éventuelles maladies de l'arbre.