isis
3 ans déjà la belette !
Ton regard docile, celui de chaque matin,
ton bout de queue tendue comme un fil
balayant l'air sans fin.
Tes sauts répétés pour prendre de l'importance
pour que je prenne la peine de regarder ta danse.
Tu ne recules devant rien pour te montrer câline,
ce masque de mimiques qui me dit, tout va bien ,
et si par mégarde je n'ai pas compris un
petit aboiement me réveille l'esprit,
la main attendue te caresse,
tu pousses ta tête pour augmenter ce geste
tu te rends compte alors
qu'il ne te manque rien,
même pas la parole,
mais ça je le sais bien .
Armand Voss.
Une rando qui tourne court !
Un beau rayon de soleil ce dimanche matin mais le thermomètre n'affiche que 5 petits degrés.
Isis est dans les starting-blocks, la laisse est sortie, ça sent la ballade dominicale.
Arrivés sur le bord du Noirieu, une frénésie s'empare d'elle, elle est alors toute tremblante d'excitation à l'idée de courir, pourtant elle doit attendre et exécuter le "assis" juste avant d'enlever le mousqueton de la laisse puis "aller" et c'est un bolide qui s'élance ou plutôt un cheval de course. Le démarrage est tellement puissant qu'elle en arrache l'herbe sous les pattes.
Aussi s'empresse-t-elle rapidement de faire demi tour au bout d'une centaine de mètres pour revenir aussi vite à nos pieds, quelque fois que nous l'abandonnerions... Le jeu consiste alors à se cacher derrière un arbre, quel plaisir quand elle nous trouve.
A cette époque de l'année, le Noirieu est couvert à certains endroits de feuilles mortes et de lentilles d'eau. Son faible débit favorise leur stagnation en surface. Pour le peu, cela donnerait l'impression que la rigole s'est transformée en une belle allée aux couleurs de l'Automne.
Ajouter à ce décor, une poule d'eau plongeant au milieu de la rivière dans cet amoncellement de feuilles, il n'en fallut pas plus à la belle pour sauter d'un bond au milieu de la rigole. Quel plongeon !
Petit moment de stress quand nous l'avons vu disparaitre dans l'eau sous la couche végétale, puis regagner la rive, couverte de lentilles d'eau et de feuilles mortes. Je ne vous parle pas de l'odeur...
Une bonne friction avec mon tee-shirt et direction la douche. Plus de peur que de mal.
Couleurs d'automne.
Une irrésistible envie de sortir se promener dans la nature avec ce temps magnifique, (28° au soleil après midi). C'est l'été indien à Remaucourt...
La nature se pare de mille couleurs chatoyantes sous les reflets du soleil. Le bruit des feuilles qui craquent sous nos pieds, une odeur d'humus et au détour d'un petit chemin, on découvre quelques champignons (agaric champêtre) qui feront bien l'affaire ce soir dans une bonne omelette...
A déplorer cette pollution visuelle avec ces "girouettes" qui défigurent maintenant le paysage. L'an dernier, une seule éolienne sur le même plan photo, aujourd'hui on en dénombre 11 !!!
Agaric champêtre, rosé des prés.
Chapeau blanc pur, parfois grisonnant, 4 à 10 cm de diamètre. Il est d’abord globuleux puis convexe plan, parfois couvert des petites mèches blanches.
Lamelles fines et très serrées, rose pâle puis rose vif, devenant pourpre foncé et presque noir en vieillissant.
Pied blanc en forme de fuseau, plein, charnu, avec au sommet un anneau tombant fragile. Il se sépare du chapeau très facilement.
Chair blanche, qui se colore légèrement de rosâtre à l’air.
Isis, la promenade devient un moment de bonheur.
Une nature magnifique.
En passant par Essigny, au bord de la Somme, un petit square magnifique aux couleurs de l'automne.