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flore et faune

Un hibou dans les bouleaux

Publié le par Bruno

Un hibou dans les bouleaux

Depuis plusieurs nuits, on entend le hululement d'un hibou qui passe ses journées, perché au sommet des bouleaux devant la maison. Bien difficile à repérer, voici deux clichés pris en fin de journée, avant qu'il ne se mette en chasse la nuit prochaine.

Le hibou moyen-duc est l’un des rapaces nocturnes les plus répandus, mais peu de personnes l’aperçoivent en raison de ses mœurs nocturnes. Il devient actif à la tombée de la nuit et part à la chasse aux rongeurs. Il passe la journée à dormir dans un arbre. Son chant, un hou-ou bas, n’est généralement pas audible de très loin.

Des oreilles qui n’en sont pas

Les grandes aigrettes (« oreilles en plumes ») caractéristiques ne servent pas à l’audition. Le hibou les utilise pour ses mimiques. Peu d’animaux peuvent communiquer leur humeur aussi bien que le hibou moyen-duc avec son disque facial et ses aigrettes. Les hiboux fascinent l’homme, car ils ont, comme nous, les deux yeux sur le devant du visage. Cela réduit leur angle de vision. Ce handicap est compensé par l’extraordinaire mobilité de leur cou. Grâce à 14 vertèbres cervicales (seulement 7 chez les humains), les hiboux peuvent tourner la tête à 270°. Ils peuvent ainsi observer ce qui se passe dans leur dos sans devoir tourner le corps.

Bon chasseur, menu peu varié

Le hibou moyen-duc s’est spécialisé dans la chasse nocturne. Dans la nuit noire, il localise ses proies non avec ses grands yeux, mais avant tout grâce à son ouïe très fine. Il entend le mieux autour de 7 kilohertz, la fréquence qui correspond aux cris des campagnols. Ceux-ci constituent 80% de ses proies. Le fin duvet qui recouvre ses plumes et le bord denté de celles-ci lui confèrent un vol silencieux, qui lui permet de surprendre les campagnols avant de les saisir entre ses serres acérées.

Le nombre de campagnols et mulots dans son habitat détermine le nombre d’œufs que pond la femelle moyen-duc. Les années avec peu de rongeurs, il n’y a que 3 à 5 œufs, les bonnes années, les femelles pondent 6 à 8 œufs, à partir de février déjà. Ils sont pondus dans un ancien nid de corneille en lisière de forêt ou dans un bosquet, et couvés par la femelle seule.

Les jeunes n’éclosent pas tous en même temps, car la femelle commence à couver dès la ponte du premier œuf. Après 3 semaines, les jeunes, encore en plumage de duvet, quittent le nid, se tiennent sur des branches et quémandent à grands cris pendant la nuit. C’est seulement une dizaine de jours plus tard qu’ils peuvent voler et suivre leurs parents à la chasse aux rongeurs.

Un hibou dans les bouleaux

Publié dans Flore et faune

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Une expo photos à ne pas manquer !

Publié le par Bruno

Une expo photos à ne pas manquer !

Après les expositions de peintures de nos amies Annie et Martine, dans notre bel espace Pierre Proix, c'est au tour de Pascale et Michel (deux passionnés de nature) de nous proposer à voir une partie de leur talent en matière de photographie .

Macro photo de la flore pour Pascale, tandis que Michel capture dans son objectif, la faune de notre région . Deux vrais talents qui ne vous laisseront indifférents devant leurs photos ...

Cette exposition aura donc lieu le 14 septembre 2014 de 10h à 18h Espace Pierre Proix , le jour de la brocante organisée par Le Foyer Rural Remaucourt-Loisirs

Une expo photos à ne pas manquer !

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Risques pour la faune aquatique après les travaux de désenvasement .

Publié le par Bruno

Risques pour la faune aquatique après les travaux de désenvasement .

Le curage du Noirieu dans sa partie Remaucourtoise est terminée depuis quelques semaines. Cette action indispensable a permis d'éviter l’envasement de la rigole qui alimente le canal de Saint-Quentin . (voir article du 17 Juin dernier)

Aussi tout cela n'est pas sans risque pour l'écosystème, le curage peut entrainer des bouleversements du cours d'eau par destruction du lit, des substrats et des végétaux présents, destruction encore des zones de frayères, de croissance ou d'alimentation de la faune piscicole . La turbidité de l'eau induite par ces travaux pose problème pour la vie aquatique .

Aussi, lors d'une récente randonnée sur le sentier Robert Cassol, avons-nous aperçu quelques " bancs de poissons ", quasi en surface, semblant prendre le soleil ! des chevesnes ? d'une bonne vingtaine de centimètres . Rassurant !

En médaillon, notre petit Enzo s'excerce à l'art de la pêche !

En médaillon, notre petit Enzo s'excerce à l'art de la pêche !

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Satanés thrips ( bêtes d'orage ) ! " ça gratte "

Publié le par Bruno

Satanés thrips ( bêtes d'orage ) ! " ça gratte "

C'est un minuscule insecte désagréable qui envahit nos maisons ... par fortes chaleurs .

Les thrips de leur nom scientifique les thysanoptères, constituent parmi les insectes, un de ces ordres mineurs que l'on connaît peu, voire pas du tout, et même un " ordre oublié " tant sont peu nombreux les entomologistes qui s'intéressent à eux . Il est vrai que ces insectes sont petits (1 mm pour la plupart) et difficiles à observer, à capturer . L'été, les " bêtes d'orage " forment souvent des essaims spectaculaires au dessus des champs de blé .

Ce sont de minuscules insectes noirs et fins dont les ailes sont bordées de franges (prendre une loupe pour les voir !)
Lors de journées chaudes et humides, les Thrips peuvent être très nombreux dans les airs, parfois plus de 2 millions par km2 ! On pensait autrefois que ce phénomène était lié à l’état électrique de l’atmosphère à l’approche d’un orage d’où leur surnom de « bêtes d’orage ». Mais c’est tout simplement lorsque la température est comprise entre 19 et 25 °C et que l’humidité dans l’air est comprise entre 70 et 75 % que les Thrips s’envolent. Ces « nuages » de Thrips sont dus à l’essaimage ou à des vols migratoires. Et souvent juste avant l'orage ou lorsque l'on est en période de moisson elles sont dérangées et s'éparpillent.

À ce moment, ils sont si nombreux et légers que les vents peuvent les entraîner assez loin et parfois dans des lieux habités. Dans ce cas, ils se posent où ils peuvent, souvent sur nous et on suppose que pour compenser leur déficit en eau, ils nous piquent pour essayer de s’hydrater. Disons plutôt qu’ils nous mordillent, que l’on ne risque rien mais que ça peut être désagréable. Pour éviter leur présence sur nous, on pourra essayer des crèmes répulsives. Une douche sera le meilleur moyen de s’en débarrasser. Enfin, lorsque l’on est en sueur, les Thrips ont tendance à se coller sur nous. Bref, fermer les fenêtres et faire une pause douche, sont encore les meilleures solutions, car le phénomène d’essaimage ne dure pas très longtemps !

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Beaux épis de blé du champ voisin !

Beaux épis de blé du champ voisin !

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Oryctolagus cuninculus dans le jardin !

Publié le par Bruno

" Manquait plus qu'ça "

Ces petites bêtes prolifèrent et partent à l'assaut du jardin ... Des petits lapins sautillant et gambadant dans la pelouse, l'image est bucolique et attendrissante, mais pas dans le potager ... Isis se prend pour un chien de chasse, mais ils sont trop rapides à la course !

Oryctolagus cuninculus dans le jardin !

Publié dans Flore et faune

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