Quand les hiboux changent de perchoir.
Après la pluie vient le beau temps... Profitant d'un rayon de soleil en ce jour de Toussaint, voilà l’occasion de sortir râteau et pelle et de ramasser toutes les feuilles mortes dans le jardin. Ces tas de feuilles qui enrichiront bientôt le prochain compost.
Au premier coup de râteau, la présence de nombreuses pelotes de réjection nous fit lever les yeux vers la cime des bouleaux.
Ils étaient là, nullement impressionnés par notre présence ou encore celle de Pixelle qui tournait autour des arbres. Nos trois hiboux qui avaient élu "perchoir" dans le cerisier se retrouvaient cette fois, à la cime des bouleaux. (Blog: articles du 15 et 17 octobre dernier.)
L'enchevêtrement de branches et le feuillage dense ne facilitent pas la mise au point de l'objectif, pour peu qu'une bourrasque de vent agite la cime des arbres et mes photos seront floues, impossible de prendre les trois hiboux sur un même cliché.
Si un hibou est dérangé pendant le jour, il fera souvent semblant de faire partie de l'arbre dans lequel il se repose. Il se fond presque entièrement dans les branches, se camouflant ainsi d'ennemis possibles. Pelotes de régurgitation et fientes blanches qui jonchent le sol ou décorent les branches inférieures d'un lustre blanc, doivent nous inciter à lever les yeux et peut-être que vous aurez la chance d'apercevoir ce beau rapace.