Métabief (Chapitre 3)

Publié le par Bruno

A 7 km de la frontière Suisse et à 2 km de la RN 57 Pontarlier-Lausanne, le village de Métabief est situé au pied du Morond, réputé pour son panorama exceptionnel. Le territoire de la commune s'étage de 930 m, altitude du ruisseau du Bief rouge, jusqu'à 1 420 m au sommet du Morond.

Village de Métabief. Un clic sur la photo pour agrandir !

Village de Métabief. Un clic sur la photo pour agrandir !

Métabief (Chapitre 3)

Métabief, de l'ancien français "mete" ou "methe" signifiant borne et bief (ruisseau) tirerait son nom de la position stratégique de son ruisseau Le Bief Rouge qui servit de délimitation au XIIIe siècle entre le baroichage de Pontarlier et la seigneurie de Jougne dont il dépendait. Après les activités agricoles indispensables pour nourrir ses habitants, Métabief exploita des mines de fer à partir du XVe siècle et plusieurs formes d'artisanat se développèrent pour fabriquer les outils aratoires nécessaires au travail de la terre et à l'exploitation de la forêt. Le déclin de l'industrie du fer, à Métabief comme en Franche-Comté, s'amorça au milieu du XIXe siècle du fait de l'importation de fonte depuis la Belgique et l'Ecosse et la nécessité du remplacement des charbons de bois par de la houille. La population se consacra alors essentiellement à l'agriculture (céréales et lait) puis essentiellement à la production laitière, avant d'amorcer un nouveau virage économique en 1953 qui, 25 ans plus tard, fit de la commune une station nationale de sports d'hiver.

Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)

Un sifflement long et modulé à la fin, dans un ciel bleu azur, le milan royal n'est pas loin, à portée d'objectif. Il faut se tenir prêt. Il profite des courants ascendants pour disparaitre rapidement du champ de vision.

Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)

Pour l’heure ses préoccupations sont multiples mais c’est bien la recherche de nourriture qui occupe la majorité de son temps. Son régime alimentaire en fait un précieux allié de l’agriculture, surmulots, campagnols, musaraignes et autres petits rongeurs sont au menu mais il appréciera tout autant les sauterelles et autres insectes. Grégaires, on peut les voir chasser en bande derrière les tracteurs agricoles lors des fenaisons, il traque inlassablement la petite faune terrestre, dérangé par la lame de la faux, qu’il saisit au vol de ses serres et la porte au bec. Volontiers nécrophage, il s’intéressera aux charognes trouvées au hasard de ses maraudes.

Un bel oiseau !

Un bel oiseau !

Et des hectares de prairies pour galoper ou des forêts pour se mettre au frais !

Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)
Métabief (Chapitre 3)

Le soir venu, des couchers de soleil magnifiques avec dans le lointain le tintement des cloches des Montbéliardes  qui paissent paisiblement...

" Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril, et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas " J. Brel
" Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril, et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas " J. Brel

" Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril, et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas " J. Brel

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