L'envolée sauvage...
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Depuis trois matins, alors que le jour commence à peine à se lever, des cris caractéristiques d'oies sauvages se font entendre au dessus de la maison. Le temps de se saisir de l'appareil photo, les oies ne nous avez pas attendus...
Observateurs attentifs aux signes de la nature, Marie et moi étions bien décidés aujourd'hui, à réaliser quelques clichés, postés derrière la maison, à l'affut d'un éventuel passage d'oies sauvages.
Une escadrille en V à quelques dizaines de mètres du sol.
Gracieuse en vol, l'oie fait preuve d'une grande résistance pendant les migrations, volant jusqu'à 1600 km sans s'arrêter.
Les spécialistes des oiseaux se sont longtemps interrogés sur les raisons qui amenaient des oies à voler en formation en adoptant une forme géométrique en V. Les réponses sont riches d’enseignements sur les principes de fonctionnement de l’intelligence collective. En battant des ailes, chaque oie génère un courant ascendant pour celles qui suivent. En volant en formation en V, les oies augmentent d’au moins 70% sa durée de vol par rapport à un oiseau qui volerait seul. Une oie qui sortirait de la formation pour voler seule serait vite fatiguée du fait de la résistance de l’air, et reprendrait sa place dans la formation.
Quand l’oie qui est en tête est fatiguée, elle se place à l’arrière de la formation et une autre prend sa place à l’avant. Les oies effectuent une rotation dans les postes qui demandent beaucoup d’énergie. Celles qui sont derrière poussent des cris pour encourager celles qui sont devant à maintenir leur vitesse. Dans la mesure ou chaque oie connaît la direction que le vol doit suivre, chaque oie est en mesure d’assurer le leadership.
Si une oie est malade ou blessée et qu’elle s’écarte de la formation, une ou deux autres oies la suivent pour lui apporter aide et protection, jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau capable de rejoindre une autre formation ou qu’elle meure. (Source: Institut Repère)
Alors Pixelle, toujours envie de les suivre ?
D'après le dicton: " A la Saint Hubert (le 3 novembre), Les oies sauvages fuient l'hiver."
Le signe annonciateur d’un hiver très proche ? Une date de passage bien précoce semble-t-il. Les pelures des oignons sont aussi épaisses, l’hiver s’annoncerait-il rigoureux ?