Isoloir et élection.

Publié le par Bruno

Isoloir et élection.

Les premiers isoloirs de vote.

Au cours des élections qui ont marqué l'histoire, comment, quand et pourquoi l'isoloir apparaît-il? Cela ne s'est pas fait naturellement, puisque, en France, vingt-cinq ans de débats parlementaires ont été nécessaires à son entrée dans la vie politique. C'est d'ailleurs en Australie, en 1857, que l'on a utilisé l'isoloir en premier, bientôt suivi par les britanniques en 1872, les belges en 1877 et les allemands en 1903.

Il aura fallu attendre la loi de 1913, en France, pour son adoption qui alla de paire avec l'utilisation de l'enveloppe pour y glisser le bulletin de vote. Au préalable, l'électeur pliait en deux le bulletin de son choix et le donnait au scrutateur qui l'introduisait dans l'urne ce qui n'assurait pas réellement le secret du vote. Aussi, pourquoi nos députés ont-ils tant ri lorsqu'il leur était proposé d'adopter les isoloirs de vote ? Et pourquoi leur a-t-il fallu vingt-cinq ans années de débats parlementaires (entre 1889 et 1913) pour vaincre, derrière ces rires, leur farouche hostilité? C'est qu'avant tout, il fallait inventer l'électeur. Et dire qu'il n'y avait aucun requin dans les alentours pour les décider et cela sans isolement de l'eau douce.

Pour mettre en lumière l'apparition dans la vie politique de l'isoloir, mettant ainsi fin aux pressions sur l'opinion, aux marchandages en tous genres lorsqu'il s'agissait de déposer son bulletin dans l'urne, il est nécessaire de reprendre depuis son origine, l'histoire du vote qui évolue ensuite avec l'apparition du suffrage universel en 1948, le vote des femmes... On apprend l'origine de termes comme "blackbouler", on comprend de quelle façon l'isoloir marque la naissance de la liberté de conscience. (source: http://www.isoloirs.fr)

Le tir au geai chez Léon de Remaucourt.

Isoloir et élection.

Le tir à l'arc à la perche verticale ou tir à l'oiseau est un sport traditionnel pratiqué notamment dans le nord de la France, ainsi qu'en Belgique, en Angleterre, au Canada et aux Pays-Bas.

Il s'agit d'éjecter, à l'aide d'un arc et de flèches, des petits cylindres ornés de plumes tricolores, appelés « oiseaux », d'une grille placée au sommet d'un mât vertical, appelé perche, qui culmine à une trentaine de mètres.

L'histoire des archers est en partie liée à celle des terres de Flandre et d'Artois. C'est ainsi qu'au XIIIè siècle, Philippe Auguste crée des milices d'archers au nord de son royaume. Au XVè siècle, ces compagnies s'organisent et prennent le nom de francs-tireurs, les guildes s'affrontant au cours de tournois. Au XVIè siècle, certaines villes du nord installent des « eschampersches » ou perches verticales sur des terrains spécifiques. Les guildes sont dissoutes pendant la Révolution, mais le jeu revient au XIXè grâce aux associations d'archers qui se créent alors.

Ces associations ont alors remplacé les anciennes guildes et en ont gardé les règles et les traditions. Ces sociétés portent souvent un nom, lié à l'esprit de solidarité qui unit ses membres (la Fraternelle, l'Alliance...) ou à l'Histoire, (Guillaume Tell, ou, très représenté, Saint Sébastien, saint patron des archers).

C'est en juin 1906 que fut fondée l'Union des Associations des Archers du Nord de la France, qui fédère plus de 80 sociétés des départements du Nord et du Pas-de-Calais, qui se répartissent en trois secteurs géographiques : l'Artois, la Flandre maritime et la Flandre terrienne et qui compte environ 3 800 membres. (source Wikipédia)

Publié dans Histoire du village

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article