Béni par l'abbé Lubende le 20 mars dernier, il restait encore à l'installer au sommet du clocher lors de la pose du paratonnerre.
Voilà qui est fait et met un point final aux travaux de cette tranche du chantier. L'échafaudage devrait bientôt être démonté dans sa partie supérieure pour laisser apparaitre la belle restauration du campanile.
Partie terminale du clocher avec son paratonnerre installé.
L'immense croix restaurée.
Enfin le coq, muni de son ruban tricolore, installé ce 3 avril 2024.
Une partie de l'assistance, monsieur le maire ne saurait tarder.
Après un peu plus d'un siècle de bons et loyaux services, le coq avait besoin d'être changé.
Le nouveau a été béni par l'abbé Lubende, ce mercredi 20 mars 2024, premier jour du printemps, sous un beau soleil qui illuminait le parvis de l'église. Les Remaucourtois, conviés à la cérémonie, étaient conscients de vivre un moment unique de leur existence, pour avoir entendu " j'ai voulu venir, car c'est certainement la seule occasion que j'aurai de voir ça"
L'installation prochaine du coq, au sommet de l'église marquera ainsi la fin du chantier de rénovation du clocher.
Le coq, symbole à la fois chrétien et bien français.
Damien pendant son allocution.
Monsieur le maire nous rappellera en quelques mots les travaux réalisés sur l'église avant de nous indiquer que ce moment partagé, (la bénédiction du coq), est rare et inhabituel dans la vie d'une commune, d'une paroisse. Pour l'anecdote, le couvreur Désiré Eugène Langlet qui a installé il y a cent ans l'ancien coq, a toujours une descendance qui vit au village.
Puis ce fut au tour de l'abbé de procéder à la bénédiction du coq tout en nous rappelant que pour les chrétiens, le coq est le symbole de la vigilance, qu’il nous invite à nous lever courageusement pour accomplir toutes nos tâches humaines, et qu’il semble nous dire de rester éveillés face à nos responsabilités. Le coq annonce aussi la victoire de la lumière sur la nuit.
Bientôt la fin de la cérémonie. Séance photo avec Damien le maire, l'abbé Lubende, les villageois et le coq béni.
Une partie de la famille a pris la pose avec l'ancien coq, installé par leur aïeul un siècle auparavant...
Ci-dessous, le film de la cérémonie pour les personnes qui n'ont pu assister à l'événement. Une vidéo de 8 minutes à regarder en HD, c'est mieux !
La première tranche des travaux de remise en état de l'église se termine dans quelques semaines.
Le moment est venu d'installer le nouveau coq, flambant neuf au sommet du clocher avant le démontage de l'échafaudage.
Aussi, la tradition veut que le coq de l'église soit béni avant son installation.
L'abbé André LUBENDE sera présent demain, mercredi 20 mars 2024 à 14h sur le parvis de l'église pour en assurer la bénédiction à laquelle tous les habitants du village sont conviés.
L'installation définitive du coq aura lieu en fin de semaine ou au plus tard courant semaine prochaine.
Le coq est l'animal connu pour être le premier à annoncer le lever du soleil par son chant. Il symbolise la vigilance (celui qui guette la venue de l'aurore).
La grande histoire de notre ancien coq.
Merci à Jean Michel Joube pour ce document qui relate une tranche de vie de notre village.
Je viens de retrouver une trace photographique du viel arbre que j'ai débité dernièrement, un grand hêtre tombé en fin d'année, en face du grand portail du château. Bien sur, il était très vieux et surtout malade. La base de son tronc était pourrie en son cœur sur près de deux mètres. La dernière grosse tempête a eu raison de lui.
Un grand merci à Bernadette des Landes, pour l'envoi de cette photographie sur laquelle on y aperçoit le bel arbre, à droite de l'image et aussi un cycliste sur son vélosolex, qui n'est d'autre que Monsieur Jean-Claude B. de la ferme du Tilloy. Les anciens se souviendront.
Pour la petite histoire, notre amie Bernadette a quitté notre beau village en 1957 et elle ne manque jamais de parcourir le blog pour prendre des nouvelles de Remaucourt et de ses habitants.
Le cimetière se situait entre la sortie du village et le hameau de Bellecour.
Aujourd'hui la nécropole nationale de Saint-Quentin situait au bord de la D 929 reliant Saint-Quentin à Amiens, créée en 1923 par les autorités militaires françaises de l'époque, regroupe les corps des soldats morts lors des combats d'août 1914 et ceux de 1918 inhumés initialement dans des cimetières provisoires de la région dont probablement le cimetière militaire de Remaucourt. Pour mémoire, la ligne Hindenburg passait à Bellecour.
Article du Guetteur de Saint-Quentin et de l'Aisne. Octobre 1912.